Alix, tome 7 : Le Dernier Spartiate
de Jacques Martin

critiqué par Bookivore, le 26 octobre 2023
(MENUCOURT - 42 ans)


La note:  étoiles
Alix va se faire voir chez les Grecs
On arrive au septième tome d'"Alix", prépublié dans "Tintin Magazine" en 1967, sorti en album la même année. L'album fait suite (même si son intrigue est, comme pour chaque album, indépendante des autres tomes) aux "Légions Perdues" qui était le premier album directement publié chez Casterman, qui continue d'éditer la série. Ce sixième tome m'avait personnellement bien plu, mais il y avait quand même un je-ne-sais-quoi-et-en-même-temps-je-ne-vais-pas-me-torturer-à-comprendre-pourquoi qui m'avait empêché de totalement adorer cette aventure.
Avec "Le Dernier Spartiate", titre de ce tome 7, je me suis retrouvé face à un album qui m'a nettement mieux plu que le précédent. L'histoire débute sèchement par Alix qui se retrouve échoué, seul, sur une plage suite à une tempête, alors qu'il se trouvait sur un bateau avec ses compagnons, bateau qui a fait donc naufrage. Il découvre rapidement qu'il se trouve vers Sparte, et que ses compagnons (dont Enak) ont été capturés. Il va chercher à les libérer, va se faire choper à son tour, mais va être sauvé de la mort par la reine Adréa qui décide de le nommer précepteur d'Héraklion, son fils héritier, jeune enfant encore. Alix va prendre son rôle au sérieux, tout en essayant d'organiser une révolte des ilotes (ou esclaves) avec l'aide de quelques esclaves évadés...

Considéré comme étant un des meilleurs albums de la série, c'est en effet une superbe réussite que ce "Dernier Spartiate", qui offre 62 pages de pure aventure magnifiquement dessinée, superbement écrite, un pur régal. Un des "Alix" que je conseille le plus pour le moment, pour découvrir la série, avec les tomes 3, 4 et 5. Et aussi le 8 dont je parlerai prochainement, petit spoiler en avance quant à la qualité dudit tome 8.