L'aube du huitième jour
de Jonathan Carroll

critiqué par Léonce_laplanche, le 29 novembre 2004
(Périgueux - 88 ans)


La note:  étoiles
Chien jaune et plume baladeuse !
Voici un auteur qui ne devrait pas laisser ses lecteurs insensibles ! On l’aimera probablement, mais pas nécessairement.
Mais quelle grande habileté pour nous raconter des histoires !
C'est du quotidien avec de l'impossible ! De plus en plus d'impossible, à mesure qu’on se veut plus tolérant pour cela.
J'ai beaucoup aimé ce livre, dès le début. IL commence comme un bon vieux polar.
Frannie McCabe est chef de police de Crane's view, et comme on dit, il coule des jours heureux...
Et puis des évènements insensés commencent à se produire ! Beaucoup d’évènements illogiques, et le roman change de genre. Tout bascule avec le cadavre d’un chien jaune qui se fait omniprésent !
L'auteur parviendra avec brio à recoller tous les morceaux et à nous livrer un bon roman de science-fiction (peu de science mais pas mal de fiction).
On peut aussi voir dans « L’aube du huitième jour « une fable philosophique.
Certains pensent que Dieu n'existe pas, d'autres qu'il est partout, Jonathan Carroll propose une autre alternative :
"Dieu existe, ou un Dieu existe, pour ne choquer personne, mais il est actuellement en hibernation, s'étant arrangé toutefois pour qu'on le réveille au moment voulu".
Ne comptez pas sur moi pour préciser le « on « , ni « le moment voulu ! «
Lisez Jonathan Carroll, peut-être répondra-t-il aux questions que vous vous posez.