Alix, tome 6 : Les Légions perdues
de Jacques Martin

critiqué par Bookivore, le 24 octobre 2023
(MENUCOURT - 42 ans)


La note:  étoiles
T'en fais pas mon p'tit loup
Dans ce sixième opus des aventures du deuxième plus fameux Gaulois de la BD franco-belge (le premier étant... non, je ne vais pas rappeler son nom, mais sachez qu'il revient le 26 octobre prochain), "Les Légions Perdues" (belle couverture qui annonce quelques risques de rhume pour Alix et son compagnon de route Enak), on est plongé en plein hiver, c'est le froid, la neige, le vent, brrr, aaaatchi, pardon, et ça change des décors très souvent ensoleillés, pierres sans doute brûlantes, des précédents albums.
Sorti en 1965 chez Casterman, c'est le premier opus de la série directement publié chez cet éditeur qui les édite toujours (les 5 précédents opus seront réédités chez Casterman dans la foulée, mais à la base, furent publiés chez Le Lombard), et il fut, auparavant, en 1962, prépublié dans "Tintin Magazine".
Alix est, en pleine nuit, réveillé (pas gentil) par des bruits de course poursuite, un homme, un esclave Gaulois, est poursuivi par des gardes après s'être enfui d'une propriété où il avait, apparemment, tenté quelque méfait. Au moment de sa fuite, il gueule le nom d'Alix, qui retrouve, sur le sol, à l'endroit où l'homme est tombé et aurait dû y rester (ou au moins être immobilisé par une blessure), un casque.
Alix ne va pas tarder à découvrir que Pompée, le rival de Jules César, est à l'origine d'un complot pour faire tomber ce dernier, en utilisant l'épée de Brennus, trophée de la guerre des Gaules qui, s'il était retrouvé entre les mains de César, pourrait entraîner une émeute gauloise, ceux-ci prendraient, en effet, le fait que César possède cette épée comme une provocation. C'est en essayant de soustraire cette épée à Pompée que l'esclave gaulois, Agérix, fut obligé de fuir au début de l'histoire. Il va rapidement retrouver Alix pour l'aider à déjouer le complot de Pompée...

L'intrigue est bien foutue (mieux foutue que mon résumé, je vous rassure), les dessins sont excellents, mais pour je ne sais quelle raison, je n'ai pas réussi à autant accrocher à cet album qu'aux trois précédents, et qu'à plusieurs des suivants. Je ne veux pas donner une mauvaise ou une moyenne note pour ça, c'est juste un ressenti personnel, l'album reste excellent, aussi 4 étoiles me semblent très correctes. Quant au pourquoi du comment du titre de ma critique, il faut lire l'album pour comprendre l'allusion à ce canidé.