Bobby Mars forever
de Alan Parks

critiqué par Darius, le 21 septembre 2023
(Bruxelles - - ans)


La note:  étoiles
Glasgow entre rock et drogue
L’inspecteur Harry McCoy se penche sur plusieurs affaires
Le jeune Bobby Mars est mort d’une overdose et on recherche qui aurait pu lui avoir Injecté le produit à l'aide d'une seringue.
La petite Alice Kelly a disparu et on recherche son kidnappeur. Finalement, un jeune légèrement autiste sera soupçonné et se suicidera en prison.
Peu de temps après, la petite fille est retrouvée et McCoy essaiera de voir si il n’y a pas un lien avec sa disparition et son viol à cause de son père qu’on retrouvera à Belfast en Irlande du Nord.
La nièce de son supérieur a de mauvaises fréquentations et a fugué. Pourquoi ? Lorsque par hasard Harry McCoy la retrouve, elle refuse de rentrer chez elle car sa mère, dépressive, la torture
Des braqueurs de banques se sont emparés et enfui avec l’argent.

Dans ce polar qui se situe à Glasgow, aussi bien les inspecteurs que les artistes boivent quotidiennement et la drogue est partout .
En ce qui concerne la police, je vois mal comment ils peuvent poursuivre leurs enquêtes en buvant du whisky dès le matin et se droguer pendant des lustres..
Les conversations secrètes entre l’inspecteur McCoy et ses amis de la pègre ne m’ont pas convaincue.
Rien d’intéressant ne filtre de ces conversations secrètes qui devraient en apprendre plus sur les disparitions dont parle le roman.
La seule chose intéressante c’est lorsqu’il se rend en Irlande du Nord à Belfast pour retrouver le père de la fillette disparue, Alice Kelly. Celui-ci est décédé d’une mort violente mais il n’en fera pas mention à ses supérieurs. Bizarre.

Les enquêtes vont vraiment dans tous les sens et n’aboutissent pas à grand chose.
Je ne comprends pas non plus pourquoi en pleine tempête tout le monde se retrouve dans la rue y compris l’ennemi juré de McCoy, un autre enquêteur qui lui en veut personnellement et cherchera même à l'éliminer.

Bref ce thriller ne m’a absolument pas convaincue et je ne crois pas que je lirai d’autres romans écrits par cet auteur dont néanmoins The Times dira " encore meilleur que les précédents. Si Parks a clairement étudié les grands maitres du roman noir écossais, il a su trouver sa propre voix". Tant mieux pour lui.