critiqué par Darius, le 2 septembre 2023
(Bruxelles - - ans)

La note: étoiles

La fouine

Contrairement au nom qu’il porte, Philippe Blasband est né en Iran et parle persan .
Il vit à Bruxelles et en plus de son travail d’écrivain et de scénariste, il organise des visites guidées dans cette ville . J’y ai participé et son approche est différente des guides touristiques .

Ce thriller a été écrit lors du confinement. Tout était à l’arrêt, donc il a décidé d’interroger les prostituées qui n’avaient plus grand chose à faire en ces temps de Covid et il s’est penché sur les problèmes rencontrés dans leur vie .
Il a appris, mais on s’en doutait, que l’assassinat d’une prostituée ne fait pas vraiment bouger la police . Donc notre enquêtrice, Sabine Verhelst, prostituée, s’invente détective et parvient à cerner un assassin qui finit par avouer plusieurs crimes .

Lorsque 20 ans plus tard, des assassinats suspects sont commis dans l’entourage de Sabine Verhelst, ancienne prostituée dans la cinquantaine et reconvertie en patronne de café, meurtres commis d’abord dans son café puis dans son appartement , on peut s’imaginer que ces assassinats sont reliés à ce tueur d’il y a 20 ans et que quelqu’un lui en veut toujours d’avoir découvert le meurtrier . Mais depuis lors il est décédé , donc qui cela peut-il être ?

S’ensuit une série d’événements rocambolesques reliés à des sociétés avides de racheter des cafés pour en faire dans le futur des endroits où consommer de la drogue qui serait légalisée.
Bref Sabine se montre plus futée que la police .

Enfin j’ai quand même lu jusqu’au bout ce roman pour connaitre le coupable mais pas mal d’invraisemblances dans ce récit. En ce qui concerne l'écriture, il n'y a rien de sensationnel. Précédemment, il avait reçu le prix Magritte et le prix Rossel. Son autre roman où il mentionnait son pays l'Iran et intitulé "De cendres et de fumée" était plus sensible.