Kinderwunsch
de Ana Casas Broda

critiqué par JPGP, le 25 août 2023
( - 78 ans)


La note:  étoiles
Les maisons hantées de Ana Casas Broda
Ana Casas Broda prouve que la maison de l’être féminin est hantée par la maternité. L’artiste - née en 1965 à Grenade et qui vit au Mexique - l’exprime par la nudité. Celle-ci représente son état naissant, renaissant ou de survivance quel que soit l’âge des mères ou des filles. C’est là une manière de remettre la mémoire en mouvement.

Mère et fille : chacune est à la mesure de l’autre dans des sortes de serments visuels et des promesses au sein de prises qui développe un présent mythologique, dans des suites d’ententes tacites. Mères et filles semblent inter-dites, elles parlent le silence dans des suites de relations blanches en un tissu de relation mouvante.

Demeure l'émotion de fragments des corps, la brûlure de leur amour en combustions intimes ou adhérences étroites. Surgit la dimension aussi simple que sublime de tels transports « amoureux ».

Jean-Paul Gavard-Perret