Le roman de Bernard CLAVEL commence comme une poésie. Bien écrit, il nous fait ressentir la terre, le souffle du vent dans les arbres, la musique de l'eau, l'odeur des forêts ...
Tout commence bien. Une famille, installée dans les bois décide de progresser vers le nord, sous l'impulsion fougueuse du frère de la mère de famille. Le nord de l'Abitibi, pays froid et humide couvert de forêts et de lacs, est une terre à explorer, à conquérir, à exploiter.
Notre famille en veut. Ils sont pleins d'énergie, d'espoir et de joie de vivre.
La vie est dure et rude mais quand on veut, on peut ! Et ils y parviennent. Ils finissent par s'établir dans l'embryon d'une petite ville constituée d'exploitants forestiers. Bientôt le chemin de fer sera là et avec lui, de futurs clients, peut-être la fortune ...
Mais oui mais tout ça, c'est trop facile. trop de joie de vivre, trop de bonheur. Alors le reste du livre (plus de la moitié quand même) est une descente aux enfers, avec des décès, des tragédies, etc ...
Le livre devient lourd, et toute cette tristesse, tout ce malheur m'ont pesé.
Certainement inspirée par des histoires vraies, je peux accepter la véracité de cette destinée mais l'histoire qui nous est ici contée, n'a pas répondu aux bonnes impressions des premières pages.
Je ne lirai pas la suite, car a priori le reste de la série est du même genre.
Lejak - Metz - 50 ans - 4 avril 2015 |