Plus que jamais il nous faut de l'air et des espaces que Marielle Macé nomme "paysages". Elle fait appel à eux en contrevenant aux idées de négations pour cette seule sur-vivance.
Appelant à sa recousse Michaux, Bonnefoy, Zanzotto et bien d'autres elle cherche à redonner souffle au souffle. Si bien que cet essai devient une injonction face à ce qui tue le corps avant même l'âme.
En solidarité avec le monde et ses habitants l'auteure se fait à sa manière "politique" pour lutter contre l'étouffement et entretenir l'espoir face à ce qui nous intoxique - et ce depuis notre enfance et ses premières altérations car elles ne datent pas d'aujourd'hui. Néanmoins, tout reste ici, encore tant que c'est possible, ouverture.