Italian Rivieras
de Slim Aarons

critiqué par JPGP, le 6 juillet 2023
( - 77 ans)


La note:  étoiles
SlimAarons et la doce vita
Slim Aarons fait défiler devant les yeux du voyeurs des corps longilignes, des peaux bronzés, des silhouettes pleines de grâce et d’érotisme dans ce que les étés italiens proposaient.

Il y a là des grappes de princesses, de stars de cinéma et mannequins et de riches potentats Alana Collins, Stéphanie Richardson, Lucretia Moroni, Fabrizia Citterio sont bien oubliées. Apparaît cependant dans un coin d'une image Tony Curtis.

Ce monde-là est révolu même si les côtes italiennes regorgent encore du paraître d'une société jet-set. Mais néanmoins une parenthèse enchantée n'est plus et ce livre ouvrent à des anecdotes inaccessibles que Arons a immortalisé.

Dès années 1960 aux années 1980, il hanta Porto Ercole, Capri ou autres lieux pour capter cet univers d'agapes et de fêtes dans des villas luxueuses. A travers les magazines de mode il montra cette dolce vita. Et de telles photos sont devenues iconiques.

Surgit un Occident riche à la sortir de la Seconde Guerre mondiale. "La guerre était finie, et j’avais hâte d’oublier toute cette misère" écrit le photographe. Apparaît un monde de plaisirs et de beautés. Factice sans doute mais qui était là pour faire rêver.

Jean-Paul Gavard-Perret