C'est peu dire que j'ai souffert
de Marie-Estelle

critiqué par VERPILLAT, le 26 mai 2023
( - 69 ans)


La note:  étoiles
UN RECIT DE VIE SAUVE DE L'OUBLI
C'est peu dire que j'ai souffert !
récit écrit par Marie-Estelle
le scorpion brun
108 pages
mai 2023


Un récit de vie sauvé

Parfois, il existe des petits trésors enfouis qui méritent d'être sauvés.
Ce petit livre, ressaisi par l'éditeur et imprimé est arrivé jusqu'à moi.
L'auteure pourrait s'appeler Cosette, c'est d'ailleurs le nom que lui donnent
ses onze frères et sœurs.
Ils sont douze dans la fratrie, mais presque 13 si l'on compte, l'enfant que
l'abominable père a eu avec l'une de ses filles !?
Elle n'était pas consentante comme d'ailleurs Marie-Estelle qui raconte son histoire
ne le sera pas.
Cela commence par son enfance, le père est fainéant , alcolique et violent
quand il ne prend pas son plaisir ignoble avec l'une de ses filles.
Ah si les frères et sœurs pouvaient au moins se soutenir et être solidaires
mais ce n'est pas le cas, il leur faut une souffre-douleur, ce sera elle !
Parfois, malgré l'adversité, le malheur, certains trouvent la force pour
essayer de renaître , c'est ce que fait cette auteure qui attend sa majorité...
qui est portée à 18 ans pour partir de son enfer.
Elle rencontre un gentil garçon avec qui elle se construira une nouvelle vie.
C'est à fois la résurrection et à la fois des retombées en enfer avec sa mère qui perd
les pédales mais dont elle s'occupe malgré les coups nombreux reçus dans son enfance.
S'agit-il du destin qui s'acharne Monsieur Madeleine tarde à venir la secourir ?
La vie d'adulte va lui apporter un grand malheur mais aussi une renaissance tardive
mais une renaissance .

Jean-François Chalot