La divine mystification
de Paul Vecchiali

critiqué par JPGP, le 6 mai 2023
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Paul Vecchiali de l'image au texte
Rien ne semble relier ces deux textes publiés à titre posthume tout fait un dans ce qui peut se lire comme une fiction psychologique, "La divine mystification" raconte année après année, les aventures d'une famille du Sud, sur plus d'un siècle.

Les Bach annales "Préludes et fugues" complètent ce tableau d'un siècle à travers ce que Vecchiali appelle des "instantanés. Ils deviennent des surgissements visuels, des images d'enfance, une série de tentatives pour coller au plus près de la mémoire.

Souvent dans ces deux corpus les femmes gouvernent. Une surtout même si le héros est un adolescent bringuebalé d'une guerre à l'autre, d'un monde à l'autre. Mais au réel se superpose un virtuel d'avant même le numérique. Le cinéma s'y taille la part belle..

Le lecteur erre et bascule entre des mondes et des femmes guidées (enfin presque) par un héros qui fait penser parfois à celui de l'Amérique de Kafka vu ses divers naïvetés et états. A l'être de fiction succède bientôt Vecchiali lui-même.

Jean-Paul Gavard-Perret