La constance du prédateur
de Maxime Chattam

critiqué par Bookivore, le 5 mai 2023
(MENUCOURT - 42 ans)


La note:  étoiles
Le retour de Ludivine
Maxime Chattam, un des meilleurs auteurs de thrillers à l'américaine, mais français (bien que certains de ses romans se passent aux USA, et notamment sa cultissime "trilogie du mal" qui l'a fait connaître au début des années 2000 - quiconque se dit aimer les thrillers mais ne les ayant pas encore lu perd toute crédibilité selon moi, c'est aussi mythique que "Le Silence des Agneaux" de Harris et "Les Rivières Pourpres" de Grangé), est revenu l'an dernier avec un opus puissant, "La Constance du Prédateur".
C'est le quatrième tome du cycle consacré à Ludivine Vancker, jeune gendarme de la Section de Recherches, qui ici intègre les Sciences du Comportement afin d'aider à identifier un serial killer jamais arrêté, sans doute mort, ayant tué considérablement, se faisant appeler Charon, et dont on vient juste de retrouver les nombreuses victimes, toutes entreposées au fond d'une mine désaffectée... Des victimes dont les décès remontent à plusieurs années, voire dizaines d'années.
Après "La Conjuration Primitive", "La Patience du Diable" et "L'Appel du Néant" (ce dernier tome, qui entremêlait thriller sur un serial killer et terrorisme, est clairement le moins réussi de tous les romans de l'auteur, car ce mélange étonnant ne fonctionne franchement pas des masses, et semble même un petit peu malvenu, le roman étant sorti deux ans après les attentats de 2015), ce quatrième opus permet donc de retrouver Ludivine et ses collègues (Segnon, notamment), même si elle est obligée de les quitter pour sa nouvelle affectation riche en promesses et en sueurs froides.
Un roman implacable qui nous fait plonger dans la tête d'un cerveau détraqué (pas celui de Ludivine, hein), et est d'une redoutable efficacité et noirceur.
La constance du romancier 8 étoiles

On retrouve avec plaisir le personnage de Ludivine Vancker et son département de profileur qui nous emmènent cette fois au cœur d’une saga familiale de prédateurs. Comme d’accoutumé Chattam nous tient en haleine en évitant cette fois-ci les longueurs et le dressage des protagonistes principaux puisqu’il s’agit d’une «suite ». Bref il va à l’essentiel et donne du rythme. Un page turner efficace à lire les lumières toutes allumées.

Seb - - 47 ans - 29 mai 2023