Dune, la genèse, tome 3 : La bataille de Corrin
de Kevin J. Anderson, Brian Herbert

critiqué par Duncan, le 6 novembre 2004
(Liège - 42 ans)


La note:  étoiles
Nullissime ?
Et oui, j'ai craqué... J'ai lu le troisième épisode de la "pré-préquelle" (sic) de Dune commise par Brian Herbert et Kevin J. Anderson.

Que dire ? Les ficelles sont grosses comme les câbles du Golden Gate... le style est pauvre... les chapitres très (très) courts cachent mal la difficulté que les auteurs ont eu à "construire" un récit ou créer de l'empathie pour des personnages qui restent désespérément froids...

Et toute l'"histoire" se résout dans les 30 dernières pages. Bien la peine de s'en taper 2000 et des...

Et quelle histoire ! La guerre contre les robots bat son plein: ceux-ci sont finalement emprisonnés sur Corrin où la dernière bataille aura donc lieu... Boum bada boum, bombes atomiques à gogo (c'est apparemment la seule solution connue à cette époque encore). Et les robots si puissants sont finalement bien dépourvus et bien sots... Comment ont-ils régné si longtemps ? Mystère !

Bref, le tout se mêle avec des "histoires parallèles" qui cherchent à tout expliquer (la rivalité harkonnen-atréides, les docteurs suk, la Guilde etc. ) mais d'une manière tellement banale et tellement bâclée que ça en devient risible.

Quand je pense que les tomes 7 et 8 de Dune (suite de Chapterhouse:Dune) sont en préparation, j'en tremble d'horreur... car c'est bien du come-back des robots dont il y serait question: une manière comme une autre de fourguer sa camelote...
Essors et déclins 7 étoiles

Après l'hécatombe parmi les personnages principaux à la fin du tome précédent, les rapports de force se sont équilibrés en faveur des Mondes de la Ligue. Mais le suresprit Omnius n'en reste pas moins une dangereuse menace pour l'Humanité.
Ce troisième tome se lit très bien si l'on supporte la multitude d'erreurs (de traduction, de chronologie, sur le sens) qui le parsème. Loin de la qualité des romans d'Herbert-père, cette trilogie a au moins le mérite de proposer un récit de science fiction foisonnant, agréable et cohérent qui pose certaines bases de l'univers de Dune et pas des moindres : la rivalité Atréide/Harkonnen, le rôle croissant et central de l'épice, l'émergence du Bene Gesserit, des Mentats et de la Guilde Spatiale pour ne citer que les principaux.
La fin reste relativement ouverte et comme l'action se déroule 10.000 ans avant le Dune « historique », Herbert-fils n'en a pas fini de développer l'univers initié par son père. Une franchise qui semble se destiner à grandir, notamment sur d'autres supports, puisque le cinéma lui fait les yeux doux.

Elko - Niort - 47 ans - 15 mars 2017


Au crépuscule des machines ! 9 étoiles

Tu veux savoir comment tout cela va se terminer, notre sort, notre race dans l'humanité ???

Aïe Aïe Aïe !!!

Je t'aurai prévenu ....

Grand Dieu, jamais je n'ai lu un roman auquel les morts se comptent par millions.

Ciel, que des batailles intergalactiques aux dénouements nocturnes et tragédiens.

Pas une page se tourne sans qu'il se passe quelque choses de morbide, de soleil noir, de lointains univers chaotiques, d'étoiles nous écorchant les doigts souillés de sang.

On passe par tous les sentiments ... HUMAINS, de haine, de trahison, d'amour, de compassion de faiblesse et d'honneur suivant les personnages que nous arborons aux chapitres courts.

Mais par pitié ....
Sortez-moi de cet univers peuplés de cymeks cruels, de sorcières aux traits parfaits, de machines pensantes, de sur-esprit, d’être humains esclaves et imprévisibles , de vers mastodontes aux gueules béantes .... Vite que je reparte dans mon "voyageur de rêve".

Ce troisième volet de cette saga fantastique, vient clore la genèse de Dune, mais on ne peut s’arrêter là !

A la lecture des :
Atreides, des Harkonnen, des Corrin(o), de la guilde spatiale, des fremens, des docteurs suk, des révérendes sorcières .... tout se construit au nébuleux univers de DUNE.

Tu vas avoir ...
Des étoiles pleins les yeux au récit de ce roman fleuve, et des senteurs de cannelle à cause de l'épice que dégage ce livre démoniaque.

Alors, tu veux vraiment savoir la fin de ton sort ????

Alors c'est que tu est aussi fou que moi.

Mais dis-moi, qui est le plus fou des deux, le fou ou le fou qui le suit ????

Adios hrethgir* ! * traduction : sale vermine humaine

Pakstones - saubens - 58 ans - 26 mars 2015