Possédée possédant
de Jaana Seppänen

critiqué par JPGP, le 31 mars 2023
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Jaana Seppänen d'une langue à l'autre
Cela s’est déjà passé, il y a eu possession : on est possédée
– par la maladie, par la crainte, par la mort.
On ne possède rien, même pas ses rêves, ses rêves on ne
les possède surtout pas, ils sont libres, incontrôlables, et en
partie, la vie est un rêve et nous sommes libres" ecrit Jaana Seppänen . Et son livre devient autant une descente aux enfers qu'une dériivé entre divers temps et modes.

Le roman distille une histoire de deuil impossible à travers deux femmes et d'autres des personnes, des membres de leur famille, des objets, des vues, un peu floues, sans un ordre
établi par les pensées privées de l'auteure. Nous en voyons que la surface tout en restant au plus près de la mort, du vide, d'une porte fermée mais qui s'ouvre progressivement.

Jean-Paul Gavard-Perret