Le bazar de l'hôtel de vie
de Christian Laborde

critiqué par JPGP, le 1 mars 2023
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Bulles et broques de Christian Laborde
Christian Laborde dans son livre de "géographie" bat la campane et la ville sous forme d'abécédaire. C'est un bon et bon prétexte pour des divagations poétiques et à un bon nombre d'anedectotes musicales, cyclistes, historiques, littéraires là où Edith Piaf cotoient Francis Ponge et se coisent Bashung où Nougaro sorte de pharte de Laborde.

Existent parfois des considérations assez brillantes - sur les "bulles" par exemple - et leurs divers avatars au fil du temps. L'auteur s'y fait brillant et incisifs et ce dans un appel à la forêt pour sauver nos contemporains bardés d'agendas electroniques et de sushis.

Parfois les textes sont plus courts, illustratifs, faits pour le mot d'esprit mêmer si chaque fois l'auteur sait dénicher ce qui pêche dans la poqstmodernité - de la gare d'Avignon TGV par exemple, sans odeurs, sans rumeurs et où les arbres su parking rerfusent de pousser.

Bref pour celles et ceux qui le connaissent, c'est du Laborde dans le texte. La vie gambade même lorsqu'il s'agit d'attendre un co-voiturages. Il y a aussi quelques chansons avec "la java des costauds du bec" - entendez le pivert, il y a des rues, des rues, des rues et aussi des paysages à ne pas manquer : entre autre "le bosse douce d'Ousse" là où l'auteur pédale "dans un bain de mousse mais jamais dans la choucroute.

Choses vues, lues, entendues et vécues sont autant de motifs que ne peuvent que saluer les bons entendeurs d'une écriture savoureuse et dont les grelots tintinnabulent mais sans jamais chérir la moindre nostalgie.

Jean-Paul Gavard-Perret