Bel arbre, si tu ne t'étais pas penché
de Jules Prazantès

critiqué par JPGP, le 25 février 2023
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Arbre de vie du vide - Jeles Prazantès
Lorsque l'arbre émerge et qu'il se penche, il devient la projection d'un moi vivant et d’une extase du monde loin de tout bavardage. D’autant que Prazantès reste rétif au brio, il sait que c'est une vieille lune.

Qu’importe alors les sursauts nocturnes ou le château qui voudrait le toiser. L'arbre fait tenir dans ce que le proche garde d’inépuisable en un tournoiement sans fin et des murmures multiples qui cachent des secrets endormis.

Preuve que personne ne peut s'écarte de lui. Chacun en est imprégné même jusqu'à ce point limite où il faut chuter dans le roux de l'automne et dans le froid. Du moins pour les êtres vivants. Mais pour lui l’inquiétude alors est exsangue. Il reste la sentinelle suspendue au dessus du vide des hommes.

Jean-Paul Gavard-Perret