Pro Loques
de Jean-Paul Gavard-Perret

critiqué par JPGP, le 23 février 2023
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Où voltigent les corps
Mémoire écarquillée, mensonge éhonté et vérité plénière, étouffement de lumière, bégaiement du ciel et de la terre, cerceau cloué aux hanches de l’enfance, ventres et cœurs désirés, etc. créent un rire qui berce les ombres. Preuve que les histoires faussement mythologiques forment un monde jamais clos.

Il suffit que ce ne soit plus l’auteur lui-même mais le plus souvent la femme qui devienne scaphandrière en son cerveau. L’homme restera le « tu » de son « je » qui le tue mais d’une petite mort. Voltigent les corps, jambes vacillent : et par fragments se transforme le plein en vide. L’inverse est vrai aussi.

Ce livre complète et termine la trilogie publié chez l'éditeur.