Ecume
de Véronique Bergen

critiqué par JPGP, le 22 février 2023
( - 77 ans)


La note:  étoiles
L'"aquafilante" : Véronique Bergen
Que faire quand nous menace le sonar d'une telle fiction ? Rien, sinon se laisser envahir par sa marée. Et qu'importe la peur de l'eau ou des phénomènes plus terrestres. Nous sommes embarqués contre vents et marées dans des abysses marins ou de bouges saphiques.

Et à coté d'Anaïs l'héroïne, soeur quasi siamoise de Véronique Bergen, nous naviguons à vue voire jusqu'à sa perte. Car la sirène belge nous entraîne - et d'ailleurs que demander de mieux.

Avec elle nous sommes contraint à un "ce soir on improvise". L'auteure au besoin nous largue, il faut repartir à la nage dans l'espoir que l'"aquafilante" qui se laisse voir ou presque vienne nous sauver, chassant intruses et intrus pour feindre de nous donner le beau rôle même si nous sommes des nageurs pieds et poings liés.

Jean-Paul Gavard-Perret