America Americas: New York
de Alain Keler

critiqué par JPGP, le 28 janvier 2023
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Le New York, New York d'Alain Keler
Alain Keler en 19451 à Clermont-Ferrand. Ses parents s'y était réfugiéens pour échapper aux persécutions antisémites et ses grands-parents juifs polonais étaient arrivés France au début du xxe siècle et furent arrêtés à Clermont-Ferrand , puis déportés à Auschwitz.
Le futur photographe et ses parents s’installent à Paris. Il y passe une partie de son enfance et de son adolescence et commence ses premières .photos à seize ans. En 1971, amoureux, il part aux États Unis. Il vit de petits boulots en photographiant le xeek-end.
il y rencontra John G. Morris, légendaire directeur de la photographie du New York Times, pour qui l'invite néanmoins à rester en contact avec lui. Vingt-six ans plus tard, c'est le même homme qui l'appellera pour lui dire qu'il est le lauréat du Prix W. Eugene Smith - le plus prestigieux prix remis à un photojournaliste, et dont Alain est l'un des seuls Français, avec Gilles Peress en 1984, à être titulaire.
Alain Keler photographie sur son temps libre la ville à hauteur de foules, dans les rues de New York ou de Washing- lors de la seconde investiture de Richard Nixon, entre protestations et célébrations. Son regard s'aiguise sur la ville américaine avant son retour en France et son passage à l'agence Sygma
Son goût pour les visions marginales et transversales comme pour les peuples en lcolère aux USA ou ailleurs donne à ses photographies une puissance exceptionnelle. Elles font de lui un reporter photographe de tout premier plan qui ne cesse d'étonner.