Les trentenaires
de Xavier Patier

critiqué par Miriandel, le 25 octobre 2004
(Paris - 63 ans)


La note:  étoiles
Une histoire comme tant d'autres.
Un avocat en vue, féru de politique, seul et angoissé par l'imminente guerre du Golfe.
Un musicien, intelligent, riche, capricieux.
Une femme réduite à une image de femme.
Des trentenaires.
La femme est avec l'un, mais préférerait l'autre, à moins que les deux "garçons" comme les appelle Patier ne se préfèrent l'un l'autre ?
Prétexte à réflexions politiques et analyses de moeurs, ce livre plaisant gravite autour du milieu intellectuel parisien, avec ce que cela suppose de désillusions, de faux-semblants et de cynisme.
Quelques bons moments.
Second degré 7 étoiles

Un des personnages écoute le Clavier bien tempéré de Bach, « cette géniale machine à coudre, comme raillait George Sand ». J’étais étonné en lisant ce petit paragraphe. Après des recherches, il paraît que ce n’était pas George Sand mais Colette ... C’est un détail, mais dans ce bouquin ce sont les détails qui comptent.

Les gadgets, les trucs et les clins d’œil passent au premier plan, car les personnages de ce bref roman sont des marionnettes et l’intrigue sans importance. Très amusant !

Béatrice - Paris - - ans - 9 avril 2009


Gauche caviar. BCBG 4 étoiles

Pour un titre généraliste, l’échantillon social est plutôt étroit.

Avocat en vue, Roger est très comme il faut : déjeune chez Lipp, habite rue Jacob et proche des huiles de la rue de Solférino.

Pour corser le tout, Roger est désabusé, et tombe amoureux de la copine d’un ami de fraiche date, musicien-rentier de 25 ans.

Véridique.

Malgré cette eau plate (de chez Lipp), des signaux littéraires m’ont poussé vers “La foire aux célibataires“ qui se présente beaucoup mieux et d’une authenticité plus troublante.

Ciceron - Toulouse - 76 ans - 22 décembre 2008