La lézarde
de Édouard Glissant

critiqué par FightingIntellectual, le 25 octobre 2004
(Montréal - 42 ans)


La note:  étoiles
Mal calibré? Mal compris?
Rendons à César ce qui est à César, Édouard Glissant est un grand comparatiste et un maître de la narrativité, qu'il affiche dans son roman.

Oeuvre étrange...poétique par moment, trop même...puis, plus linéaire par la suite...Glissant semble embivalent dans sa manière de raconter les choses.

L'histoire est une littérarisation voir romantisation de la nomination d'Aimé Césaire comme représentant de la Martinique au parlement francais.

Césaire ici est nommé Thaël, jeune garcon des montagnes naif et rêveur, chargé par des anarchistes de tuer Garcin, un oligarchiste, afin de donner au peuple de la Martinique une voie aux communes..

Au travers de la naïveté de Thaël et des principes solides de Mathieu Béluse, Glissant nous fait découvrir de belle facon le paysage Martiniquais, décrit parfois avec habileté, parfois avec lourdeur, mais toujours avec cette lenteur chaude et fluide Antillaise.

Histoire ordinaire, descriptions ambivalente. La note parfaite aurait été une étoile qui se promène entre le 2 et le 3.5. La Lézarde est un incontournable chez les Martiniquais férus de leur propre histoire, mais pour les étrangers au récit, il est déroutant au possible.