Le valet de Sade
de Nikolaj Frobenius

critiqué par Maudichon, le 22 octobre 2004
( - 46 ans)


La note:  étoiles
Encore une histoire bizarre!
Oui, je sais, je lis des récits étranges, mais j'aime ça, que voulez-vous!
Donc, ici, le "héros" se nomme Latour. Il a la particularité de ne pas ressentir la douleur... ce qui, évidemment, va titiller son intérêt pour elle. Au fur et à mesure qu'il grandit, Latour va d'abord se passionner pour la taxidermie et plus tard, pour la médecine mais bien entendu, il ne se contentera pas d'étudier de manière "classique"...
En plus du récit en lui-même, le style de l'écrivain, norvégien, est particulier. Ca change de la littérature française, anglaise ou américaine!
Un autre"parfum" 8 étoiles

Merci d’avoir critiqué ce livre !
J’en ai un excellent souvenir; le personnage de Latour a une existence hors du commun, de Honfleur où il naît jusqu’à Paris où sa vie va vraiment changer. C’est vrai qu’il ne ressent pas la douleur, et cette "infirmité" fait de lui un être particulier. Cette différence va guider sa vie, modifier et influer son comportement ; il en fera une obsession, jusqu’au meurtre.
C’est une lecture qui date pour moi, je n‘osais d’ailleurs pas me lancer à le critiquer sans l’avoir relu, mes souvenirs sont vagues parfois . Par contre je me souviens très bien avoir souvent pensé au personnage de Süskind, Jean Baptiste Grenouille. J ‘avais trouvé beaucoup de parallèles entre les deux histoires ; « Le valet de Sade » possède en tous cas à mes yeux, les mêmes qualités et les mêmes ingrédients que « Le parfum »: un personnage hors normes, avec une obsession qui conduit sa vie et l’amène au meurtre…un aspect à la fois historique et aventure. Et bien écrit.

Sallygap - - 47 ans - 22 octobre 2004