Les Schtroumpfs, Tome 21 : On ne schtroumpfe pas le progrès
de Peyo, Thierry Culliford (Scénario), Philippe Delzenne (Scénario), Ludo Borecki (Dessin), Pascal Garray (Dessin)

critiqué par Koolasuchus, le 20 décembre 2022
(Laon - 35 ans)


La note:  étoiles
On n'est jamais mieux schtroumpfé que par soi-même
Suite aux demandes du Schtroumpf Meunier, du Schtroumpf Boulanger et du Schtroumpf Menuisier, le Schtroumpf Bricoleur décide de leur construire des machines pour alléger quelque peu leur labeur. La tempérance n'étant toutefois pas la qualité première des Schtroumpfs, ces inventions suscitent très vite l'intérêt de leurs compagnons et voilà le village bientôt envahi par une multitude de robots accomplissant toutes les tâches et rendant les Schtroumpfs de plus en plus paresseux et exigeants. Bien évidemment tout ne va pas se passer comme prévu et lorsque les robots commencent à se rebeller, les Schtroumpfs vont bien vite regretter leur comportement.

Cet album se situe donc dans la longue tradition des créations du Schtroumpf Bricoleur se retournant contre lui et le village (même si, à sa décharge, ce n'est pas complètement de sa faute) et bien que la lecture reste toujours plaisante et sympathique dans l'ensemble, la formule sent quand même un peu le réchauffé. On remarque en effet les références empruntées aux autres récit de la série tels que Le Schtroumpfissime ou Les Schtroumpfs et le Cracoucass, ainsi qu'une certaine prévisibilité dans l'intrigue. L'humour reste cependant assez efficace et le design des robots est plutôt original mais on perçoit quand même un certain manque d'originalité.

Alors que la première partie semblait ainsi assez prometteuse, en s'attardant notamment sur la paresse des Schtroumpfs, la seconde réduit malheureusement la critique sous-jacente et un peu mordante installée jusqu'ici à néant en se contenant de reprendre un schéma qui, certes, fait ses preuves, mais qui ne réserve pas non plus beaucoup de surprises. Un album qui comporte quelques bons éléments donc mais qui se révèle au final assez peu mémorable.