Les Papillons de comptoir
de Jean-Marie Gourio

critiqué par Catinus, le 28 novembre 2022
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Escales
De sacrées escales dans quarante cafés, bistrots, tavernes, troquets, bouis-bouis, c’est comme vous voulez. Des petits, des minuscules, des grands, des plus ou moins huppés, des bourgeois, des populaires, des sportifs, des infréquentables, etc. avec la clientèle et les patrons qui vont avec. Quand on dit que le bistrot est un refuge, c’est bien vrai.
Voici quelques brèves de comptoir - qui est d’ailleurs le sujet d’un autre ouvrage de monsieur Gourio -.

- Alors, lui, il est con comme la lune, et jamais d’éclipse.
- Les cafés sont tellement chers, qu’avant une cuite, il faut demander un devis.
- Les papillons de nuit ne vivent qu’un nuit, ce serait idiot qu’ils aillent se coucher.
- La raie des fesses c’est un sourire qui ne sert pas beaucoup.
- Je me suis rasé le sexe. Ça fait bizarre, c’est comme si ma bite avait perdu ses cheveux.
- Le cinéma c’est bien mais, parfois, quand on sort il pleut.
- On devrait mourir une nuit par jour plutôt que tout à la fin.
- Si on avait des bosses comme le chameau, on ne viendrait au café qu’une fois par mois.
- La rose apprend à être belle. Le coquelicot, c’est inné.
- La Terre ne sait pas que l’homme existe, comme l’eau, elle ne sait pas qu’elle est mouillée.