Les rangers du ciel
de Horace McCoy

critiqué par Vince92, le 12 octobre 2024
(Zürich - 47 ans)


La note:  étoiles
Pulp fiction
Dans ce recueil de 14 nouvelles, toutes tirées du magazine pulp Black Mask et parues entre 1929 et 1934, Horace McCoy, une figure du roman noir américain (On achève bien les chevaux) met en scène la Patrol Border, une escadrille de Texas Rangers en charge de lutter contre les trafics entre les Etats-Unis et le Mexique (déjà).
Drogue, fausse monnaie, Chinois (?)... Jerry Foster et sa bande, les Fils de l'Enfer, d'anciens vétérans de la Première Guerre Mondiale - il y a même un as anglais et... un allemand- vont affronter la bande des avions noirs et d'autres criminels au dessus du Rio Grande.
Autant le dire tout de suite, ce sous-genre est largement assimilable à la littérature de gare: chacune des nouvelle suit un schéma similaire dans lequel les héros sont en charge de mettre en échec les desperados des temps modernes. Jerry Foster, un "hard-boiled", dur à cuire, distribue des mandales et fait chauffer ses mitrailleuses au cours de combats aériens dantesques tandis que ses acolytes tentent de le dissuader de se mettre une fois de plus dans des histoires très dangereuses tout seul.
Une lecture intéressante dans la mesure ou elle m'a fait me confronter au genre, assez répétitif, sans véritable suspense: je ne pense pas que je me réaventurerai de sitôt dans l'univers des récits de pulp fiction.