Les chiens de faïence
de Thomas Louis

critiqué par Alma, le 17 novembre 2022
( - - ans)


La note:  étoiles
« Chez les Dugast, mourir en famille est un vrai sport d'équipe ».
La famille Dugast semble victime d'une malédiction: celle du suicide.
Du jour au lendemain, sans qu'on puisse en comprendre la raison, les uns après les autres, ils se donnent la mort. Au village, plus personne ne s'en étonne.
Les Dugast se contentent d'une vie étriquée, « une vie dénuée de forces vives », sans relief, repliés dans leurs maisons rassemblées dans une même cour.
Christophe, adolescent « grand taiseux, pièce très rare de solitaire abusif », prend conscience après avoir vu son père attenter à ses jours, que c'est bientôt à son tour de prendre le relais....
Pour échapper au destin et « stopper le massacre », il lui faut couper le cordon, partir loin . Difficile pour lui qui na jamais quitté son trou. Il a une adresse à Paris, peut-être y trouvera-t-il une main secoureuse ?
En secret, il prend le train pour la capitale. Et là il découvre un autre univers, celui des plaisirs, des rencontres, des soirées arrosées . La belle vie, quoi !
Mais pourra-t-il à Paris échapper à son destin ?

Un roman en deux volets opposés, à la manière d'un roman d'apprentissage classique : le héros quittant sa province pour venir mener une vie plus épanouissante à Paris, grâce à la rencontre avec des personnages aux rôles d'initiateurs.

Un agréable premier roman, dans la tonalité de ceux de Jean-Paul Dubois