Je pense que je suis comme tous les autres lecteurs, je trouve ce livre sublime et merdique à la fois. Il est court ça va, il se lit en une demi-journée. Après c'est un exercice de style très spécial, mais c'est sûr l'auteur l'a écrit sobrement. Après il reste toujours dans son genre, ne varie jamais, comme une chanson, comme une mélodie, tout le temps dans le même tempo. Bon c'est sympa, ce n'est qu'un livre, un idée de merde, une bonne merde d'idée. Mais c'est du Serge tout craché, après je ne pense pas que son livre passe chez les lecteurs de maisons d'éditions. Mais bon, il a été édité, tant mieux.

Obriansp2 - - 54 ans - 24 février 2019

Oui, Gainsbourg savait être scato, à ses heures : quiconque à déjà écouté son album "Vu de l'extérieur" (un de ses tout meilleurs) le sait bien. "Evguénie Sokolov" est plutôt intéressant, dans son genre, mais trop court, il a goût d'inachevé.
A lire si vous aimez Gainsbourg. Moi, je le préfère chanteur et compositeur (et même, acteur) qu'écrivain, mais bon... A lire, de toute façon.

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 12 mai 2008

Grosse déception! Si ce bouquin m'a plu au lycée, à cette époque où je ne jurais que par Gainsbourg, en le relisant, non, décidément, ce n'est pas terrible, voire affligeant.
Il est d'autres fois où sa Remington portative lui faisait écrire des choses plus simples et plus belles. L-A-....

Fuku-san - Lille - 45 ans - 22 octobre 2004

Le poète scato Gainsbourg nous pond une nouvelle hallucinée très très belle, dans un style pur, et cette histoire d'Evguenie Soklov m'a beaucoup touché.

Le petit K.V.Q. - Paris - 31 ans - 22 août 2004

Voilà l'histoire d'un type qui ne vit que pour et par les prouts. Ecrit par une loque qui ne vivait, survivait étant un terme plus ad hoc, que par et pour les rôts et autres burps.
"Evguénie Sokolov" fait l'apologie d'un raté de la peinture qui n'est devenu célèbre que par le biais d'une technique choquante qu'il a quand même eu le bon goût de garder secrète. Nous sommes à l'heure où les américains paient des fortunes pour avoir dans leur salons des toiles couvertes de chics séchées et d'hamburghers mal déglutis, et voilà un livre qui transforme des problèmes de transit intestinal propres à faire rougir le moins bien élevé des cochons en "art international"?
Et il existe de par le monde un "Pétoman" décérébré pour trouver ça "sublime"?
"Quand j'entends le mot culture, je sors mon flingue" Dommage que le bruit des flatulences empêche qu'on entende encore le mot culture. +-

Concaves - Binche - 47 ans - 4 mai 2001

Langue ciselée et scatologie : certains des thèmes obsessionnels chers à Gainsbourg se retrouvent dans ce livre bref mais d'une densité d'écriture peu commune, et qui, comme certains de ses films, n'a pas été apprécié à sa juste valeur.

Eric B. - Bruxelles - 57 ans - 28 mars 2001