Le vingtième me fatigue suivi de Supplément à un inventaire lacunaire des rues du XXe arrondissemnt de Paris
de Jacques Réda

critiqué par Sahkti, le 8 octobre 2004
(Genève - 50 ans)

La note: étoiles

Paris en douceur

Un jour, Jacques Reda s'est lassé. Il en a eu marre d'arpenter les rues de Paris et de nous raconter les beautés de son architecture. Alors il a eu envie de le dire. De manière simple et poétique. Comme toujours.
Ce ras-le-bol n'étant de toutes manières qu'un prétexte pour poursuivre son oeuvre, car pour nous dire ce qui le déçoit ou ne lui plaît plus dans ce Paris tant visité, il faut bien qu'il refasse une petite promenade avec nous.
Après une introduction dans laquelle on a l'impression que Jacques Reda vole, tant il erre d'espace en espace à une vitesse vertigineuse, l'auteur nous entraîne dans son sillage à la découverte du XXe et à la poursuite des fantômes qui le hantent. Des ruelles mystérieuses, des façaces colorées, des bicoques délabrées, une population hétéroclite... c'est plein de vie et d'humour.