Star Wars - The Mandalorian
de Alessandro Ferrari (Scénario), Igor Chimisso (Dessin), Matteo Piana (Dessin)

critiqué par Septularisen, le 16 septembre 2022
(Luxembourg - 56 ans)


La note:  étoiles
TELLE EST LA VOIE!
"Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...." alors que l’Empire Galactique n’est plus, Din Djarin plus connu sous le nom de «Mando le Mandolorien», - un des meilleurs chasseur de primes de la galaxie -, s’apprête à accomplir, une mission de «Chasse à l’homme»...
Les Mandoloriens sont en effet une «caste» de chasseurs de prime professionnels…

Mais, quand il découvre que sa cible est un enfant, incapable de s’en sortir seul - d’une espèce quasiment inconnue, très sensible à la force, un orphelin à protéger, comme il l’a été des années auparavant -, et malheureusement destiné à mourir après avoir été être soumis à de terribles expériences médicales pour lui arracher ses secrets... Tout bascule!..
Mando, pourtant solitaire et impitoyable, trahit le code de sa guilde, et refuse de livrer l’enfant aux commanditaires qui l’ont engagé…

De chasseur, il devient alors la cible! Les autres chasseurs de primes et de ce qu’il reste de l’Empire Galactique sont à ses trousses. Mando n’a plus d’autre choix que de se cacher avec l'enfant et de fuir de planète en planète...

Que dire de cette BD vraiment très (mais alors très!..) médiocre?
Le scénario de l’italien Alessandro FERRARI (*1978) tout d’abord est classique. Très linéaire, il suit à la lettre les huit épisodes de la série… Malheureusement! Puisque de ce fait cela entraîne que l’on... ne comprends rien à l’histoire! En effet, il s’est contenté de mettre l’histoire des huit épisodes l’un derrière l’autre, sans même nous signaler quand il passe d’un épisode à l’autre… Résultat: Tout est confus, on ne sait pas quand une histoire commence, quand elle finit… Tout est mélangé, édulcoré, vidé de sens… Pourquoi ne pas tout simplement nous donner une histoire inédite en exploitant les deux personnages principaux mis en évidence par la série, et en inventant tout le reste?..

Les dessins de l’italien Matteo PIANA (*1973) sont d’un classique désespérant. La mise en page est du style franco/belge, le découpage ne convient pas à ce type de BD, et surtout n’est pas adapté au dynamisme qui devrait être la mise dans ce genre de BD. Je ne peux pas dire que c’est mal dessiné, mais je reste à dire que ce ne sont pas les dessins adaptés à une histoire de SF. Le dessinateur a ici essayé de restituer les personnages et surtout les visages présents dans le film. Malheureusement, sans grand succès! Grogu et Cara Dune ne ressemblent absolument à rien, et leur visage change de page en page. Il aurait sans doute mieux valu inventer de nouveaux personnages...

Les couleurs de l’autre italien Igor CHIMISSO (*1975) sont trop fortes, trop «vivantes», elle arrachent et vous piquent les yeux! Pour le reste je dois reconnaître que les bleus des paysages de nuit et les jaunes des vues du désert sont parmi les rares réussites de cet album. Reste que les couleurs ne sont pas du tout adaptées à une BD de SF!

Je termine terriblement déçu, cette BD ne ressemble absolument pas a la qualité habituelle à laquelle nous ont habitués les BD de la marque américaine de la souris aux grandes oreilles et celle qui appartenait auparavant à M. George LUCAS (*1944)... J’ai vraiment l’impression d’avoir perdu mon temps à la lecture de cette BD. Je ne saurais que vous conseiller de ne pas perdre le vôtre, et donc regardez plutôt la série télévisée...