Les terres creuses
de Michael Moorcock

critiqué par Cédelor, le 23 août 2022
(Paris - 52 ans)


La note:  étoiles
Aurait dû faire mieux
Après avoir lu « Une chaleur venue d’ailleurs », premier tome de la trilogie « Les danseurs de la fin des temps », je me suis attaqué au second tome, « Les terres creuses ». J’y ai retrouvé avec plaisir les mêmes personnages, Jherek Carnelian, sa mère Orchidée de fer, Amélia Underwood, Jagged, etc.. et de nouveaux personnages apparaissent dans ce nouvel opus, dont H.G. Wells lui-même !

On l’aura compris, le thème principal de ce récit de science-fiction est le voyage dans le temps, comme pour le premier tome. Dans celui-ci, Amelia Underwood, anglaise de la seconde moitié du 19ème siècle pétrie des principes rigides du temps, disparaît et Jherek s’élance à sa poursuite pour la retrouver. Il y croisera H. G. Wells, mais également des extra-terrestres bêtes et ridicules et toutes sortes d’aventures spatio-temporelles sur le mode comique se déroulent, parfois sans queue ni tête. Le but du livre est surtout de faire rire, et en ce sens, il est d’un niveau en dessous du premier tome, qui était quand même plus structuré, avec des trames sous-jacentes, finalement révélées à la fin. Ici, rien de tel. Une histoire linéaire de bout en bout, pleines de rebondissements et de situations comiques mais au final globalement décevant.

Michael Moorcok avait fait mieux avec le premier tome et aurait dû faire mieux avec celui-ci. Il est à espérer qu’il fera mieux avec le troisième.