Mirumo, tome 10
de Hiromu Shinozuka

critiqué par Koolasuchus, le 19 juillet 2022
(Laon - 35 ans)


La note:  étoiles
La fin d'une histoire ?
Rien ne va plus entre Kaede et Yuki ! En effet, avec l'apparition d'une nouvelle rivale met à mal les relations entre les deux collégiens. Tout les efforts de Kaede pour conquérir le cœur de Yuki n'auront-ils donc servi à rien ? Yuki va-t-il se laisser aussi facilement séduire par la nouvelle venue ? Peine de cœur et remise en question sont donc de la partie dans ce volume et l'avenir de nos héros semble donc bien incertain.

Après bien des déboires, Kaede et Yuki avaient enfin fini par se rapprocher et même si je me doutais que des difficultés allaient arriver, je ne me doutais pas à quel point elles allaient vite retourner la situation. Les intrigues sentimentales sont donc encore une fois au cœur du récit mais on laisse de côté la mièvrerie habituelle pour basculer dans un ton un peu plus mélancolique. En effet, la Kaede tout feu tout flamme qui ne vivait qu'à travers son amour envers Yuki laisse place à une Kaede plus mûre et réfléchie et qui se rend compte que ce qu'elle a envie n'est peut-être pas forcément ce dont elle a besoin.

Même si le ton reste dans l'ensemble assez léger, ce tome permet toutefois de bien faire évoluer ses personnages et tout particulièrement Kaede. Il est par contre un petit peu dommage qu'en contrepartie la magie et les bêtises des muglins soient mis de côté car l'humour, même si toujours présent, se fait quand même un peu trop discret dans ce volume et soit surtout réservé aux histoires bonus.

En effet, comme d'habitude, la fin du tome est consacrée à des petits récits séparés de l'histoire principale. Dans la première, nous suivons Papi souhaitant absolument embrasser Murumo et cela ne va pas être aussi facile qu'elle le pensait. Bien qu'amusante il faut toutefois reconnaître que la notion de consentement semble être un concept assez flou chez les muglins et que, malgré l'enrobage humoristique, ce que veut faire Papi n'est pas franchement correct envers Murumo. La seconde histoire est heureusement plus sympathique, le pauvre Mirumo a un bouton sur la joue et refuse alors d'aller à la soirée de Noël, heureusement ses amis sont là pour trouver une solution à ce problème sauf que les remèdes muglins, bien qu'efficaces, ont toujours une contrepartie...

Ce volume permet donc à l'histoire de prendre une direction à laquelle je ne m'attendais pas forcément, je n'irai pas jusqu'à dire plus sérieuse car on reste dans un récit assez gentillet et au rythme enlevé mais l'on aborde tout de même le principe de la peine de cœur avec une certaine justesse dans le propos, à voir donc ce que cela donnera par la suite.