Dans la tempête virale
de Slavoj Žižek

critiqué par Colen8, le 16 juillet 2022
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Chaos mondial d’un virus sorti de nulle part
En mai 2020 le philosophe s’interroge sur le sens de la pandémie et sur l’après Covid. Une partie des pays a opté pour le confinement général, mis à part celui des personnes jugées essentielles. Sans traitement ni vaccin contre un virus inconnu, mortel et avec le risque de vite saturer les hôpitaux, faut-il seulement y voir une réaction de panique ? Au nom de la sécurité sanitaire, où placer le curseur des priorités, entre les libertés publiques menacées et la vulnérabilité des plus fragiles ? Jusqu’où peut-on, doit-on, préférer le laisser faire à un effondrement possible de l’économie comme le montrent plusieurs exemples ?
Avec presque trois ans de recul les réflexions de Slavoj Zizek pour pertinentes qu’elles aient pu être ont perdu leur actualité. Elles n’ont pas porté son espoir de voir émerger un monde prêt à renoncer au libéralisme, ni à s’investir dans la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique. Les variants du coronavirus toujours aussi imprévisibles ont amené sept vagues de contamination successives à ce jour. Ni les campagnes de vaccination menées à grand renfort de publicité, ni les espoirs d’immunité collective n’ont encore réussi à stopper la pandémie.