Paris-Venise
de Florent Oiseau

critiqué par Pacmann, le 16 juillet 2022
(Tamise - 59 ans)


La note:  étoiles
En voiture avec Florent Oiseau
Florent Oiseau que j’ai connu par son quatrième roman « Les fruits tombent des arbres », et dont j’ai poursuivi la découverte par son « Je vais m'y mettre », continue à me séduire par ce voyage littéraire, certes léger comme les deux autres courts romans, mais d’une véritable justesse.

Ce Paris-Venise, qui dans l’ordre est son deuxième roman, évoque la vie de Roman, qui comme dans tous les livres de l’auteur est une espèce d’antihéros, célibataire en découvert bancaire chronique et qui ne rechigne pas à participer à des soirées bien arrosées.

Il doit aussi s’y mettre, et ce pour que sa banquière, Mlle Pajot, le laisse en paix et ne procède pas à la saisie de ses meubles. Il se fait engager dans une compagnie de train-couchettes qui est décrite comme une véritable galère en enlevant par là tout romantisme à la destination qu’est la Sérénissime.

L’auteur nous propose une histoire plus construite que les deux autres romans lus récemment, en gardant le sens de la formule qui fait mouche.

Combines, arnaques et magouilles, pourrait être le modus vivendi de cette activité ingrate d’accompagnateur de train, dont l’auteur a exercé le métier. C’est aussi une profession qui conduit à l’apprentissage de réalités sociétales et peut-être aussi le chemin qui mène à l’amour avec sa collègue Juliette.

Encore une fois, le thème de prédilection que sont les relations difficiles entre homme et femme sur un ton humoristique régalera ceux qui ont envie de suivre cet auteur qu’on espère encore prolifique et d’à-propos.