Corinne ou L'Italie
de Madame de Staël

critiqué par Veneziano, le 13 juin 2022
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Une femme et son pays
Lord Oswald Evil se rend en Italie pour se reposer et découvrir une poétesse qui pique de plusieurs arts, Corinne, dont il s'éprend. Ils se mettent en couple. Leur union connaît des hauts et des bas, via des interrogations sur la pertinence de leurs passions, leurs origines réciproques.
Ce livre évoque au moins autant l'Italie et l'attrait qu'il opère, en général, à l'extrême fin du XVIIIe, et sur Oswald. Elle lui fait découvrir Rome, où il a débarqué, Naples. Par correspondances, lors de leurs ruptures, ils se livrent leur histoire réciproque. D'origine anglaise, Corinne a fui vers l'Italie pour une raison de l'indignité, ou au moins perçue comme telle. Ils découvrent Venise, avant qu'il reparte dans son pays. Leur correspondance continue néanmoins, et ils échangent sur leur manque, ce qui conduit à des retrouvailles.

Ce roman sentimental conduit également à une présentation de l'Italie, de ses meurs, de ses arts, de sa culture et de sa langue, l'écrivaine déclarant sa flamme à ce pays.
Romantique et pittoresque, il en apprend via ces escapades imaginaires et assouvir ainsi plusieurs passions. Il est donc intéressant à plus d'un titre.