Le goût de l'écriture
de Laurence Biava

critiqué par Veneziano, le 23 avril 2022
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Les mobiles d'un exercice hétéroclite et singulier
Cette petite anthologie de poche regroupant des textes littéraires et philosophiques nous expose certains motifs qui poussent à écrire, et, pour cela, elle remonte aux origines. L'archivage, l'enregistrement de documents administratifs ont représenté les premières fonctions de l'écriture, avant que le témoignage et la fiction prennent le relais. La mise à l'écart, voire la nécessité de solitude, l'influence autobiographique et de la réalité, la distanciation nécessaire, limitée ou non, au réel, constituent des éléments à savoir doser pour écrire, en fonction des types de personnalités. Cela explique les déclinaisons existantes en la matière.
Marguerite Duras, Louis Aragon, Victor Hugo, Camille Laurens, Ferdinand de Saussure, linguiste, Annie Ernaux, Virginia Woolf, Jorge Semprun, Roland Barthes bien sprue avec son Degré zéro de l'écriture, participent à cette réflexion collective, retracée par les extraits présentés ici.
Il nous reste, par cette lecture, à nous forger la nôtre, et cette invitation à phosphorer, de surcroît sur un thème qui nous est cher sur ce site, (me) paraît très profitable.