Tristana
de Benito Pérez Galdos

critiqué par FightingIntellectual, le 23 septembre 2004
(Montréal - 42 ans)


La note:  étoiles
Drame & Chaleur latine au menu!
Je ne croyais jamais m'attarder a un roman réaliste de la sorte, merci Monsieur Cisneros et votre cours de littérature & cinéma hispanique!

Tout en limitant au minimum les actions de ses personnages, Benito Perez Galdos met l'emphase à 100% sur la saveur passionnée , voir pathologiquement passionnée de ses personnages. Tristana est la possession de Dope Lope Garrido un vieux tombeur en perte de vitesse et aigri par la vie. Se voyant l'objet de Lope, un jour elle rencontre Horace Diaz, un jeune peintre et s'évade dans l'amour passionné et total. La moitié du roman consiste en des lettres que s'écrivent Tristana et Horace...lettres qui prennent une tournure de plus en plus pathologique au fur et à mesure que la situation se dégrade.

En fond de plan on peut voir Garrido s'inquiéter comme un papa pour sa jeune possession et prendre de plus en plus des allures humaines aux dépends de son look tyrannique.

Un grand livre dans la tradition réaliste, qui montre une psychologique ultra-recherchée chez ses personnages.