La liste des sept
de Mark Frost

critiqué par Koolasuchus, le 20 mars 2022
(Laon - 35 ans)


La note:  étoiles
Un roman sympathique mais qui en fait trop
Arthur Conan Doyle, encore jeune médecin, participe à une séance de spiritisme à laquelle il a été invité. Cette dernière tourne cependant très vite mal et Doyle échappe de peu à une tentative d'assassinat grâce à un mystérieux individu du nom de Jack Sparks, Ce dernier lui révèle qu'une conspiration contre le trône d'Angleterre est en cours et que le futur auteur à succès se retrouve bien malgré lui au beau milieu de cette histoire. Doyle décide donc de suivre cet étrange personnage aux capacités de déductions redoutables ce qui va le mener dans une quête contre le mal qui risque fort de ne pas le laisser totalement indemne.

Trouvant l'idée de départ assez attrayante, je me suis retrouvé assez vite pris par l'intrigue, du moins au début. Il y a en effet du suspense, de l'action et du mystère, le tout émaillé de références à l’œuvre de Conan Doyle et plus spécifiquement de Sherlock Holmes bien évidemment. Le récit avait donc de quoi nous embarquer dans une grande aventure mais j'ai trouvé qu'au bout d'un moment cela faisait même trop, on va de révélation en révélation, de rebondissement en rebondissement, si bien qu'au bout d'un moment je me retrouvais un peu perdu sur les tenants et aboutissants d'une intrigue qui ne cesse de s'éparpiller. Les personnages sont cependant attachants, même si Arthur est parfois d'une naïveté confondante mais j'ai par contre trouvé très décevant qu'après le portrait que l'on nous fait du principal antagoniste, il soit au final assez peu exploité. La fin du roman est également assez frustrante. En effet, cette dernière est racontée par personnage interposé, à quoi bon donc avoir suivi toutes ces péripéties pour terminer comme cela ?

Même si je ne regrette pas cette lecture car elle m'a fait passer un bon moment, je dois bien reconnaître qu'elle ne tient cependant pas toutes ses promesses avec un récit qui a tendance à accumuler les rebondissements au détriment de la cohérence et une fin qui nous laisse justement un peu trop sur notre faim.