La maison des sacrifices
de Clément Tremblay

critiqué par Cuné, le 22 septembre 2004
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Un premier roman...
J'ai cherché tous les Tremblay à la bibli, me disant que forcément ce serait des québécois Eh bien Clément en tous cas, oui. C'est même un tout jeune homme, sa photo en 4° de couv on dirait un ado de 16 ans. 4à de couv qui nous dit :

Après des études en lettres et en sciences humaines au cégep de Chicoutimi, Clément Tremblay se consacre maintenant à sa passion pour l'écriture, donnant pleins pouvoirs aux forces de l'imaginaire. Fervent lecteur de littérature dite noire et fantastique, il nous propose aujourd'hui un roman percutant sous le signe de l'angoisse et de la terreur.

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Percutant ? Pas vraiment... La maison des sacrifices tient les promesses de son titre. Il y a une maison, donc, on y fait des sacrifices. Classique . Déjà-vu. Et en plus l'écriture est des plus maladroites, sincèrement ça donne l'impression que même nous, on aurait fait mieux. MAIS, quand même faut pas être juste méchante, c'est efficace ! Oui, ça fait peur. Il y a une certaine maitrise de l'angoisse. Et puis, ce que j'ai bien aimé surtout, ce sont les expressions et tournures québécoises. Aucun joual, mais "épeurant" "ça se peut pas" "un dépanneur" pour l'épicier, etc...
Bon, donc, pas encore une réussite, mais auteur à surveiller...