Détective Conan, tome 38
de Gōshō Aoyama

critiqué par Koolasuchus, le 18 février 2022
(Laon - 34 ans)


La note:  étoiles
Nouvelles armes !
Tenant enfin une piste sérieuse sur l'organisation des hommes en noir, Conan, accompagné du professeur Agasa, doit impérativement se rendre à l'endroit où ils sont sûrs de les trouver. Malheureusement pour eux, un de leur pneus crève et le couple qui s'arrête pour les aider a un comportement assez étrange. Qui sont donc ces gens ? Et est-ce que le jeune détective arrivera à temps au rendez-vous ?

Le tome précédent avait enfin remis les hommes en noir au premier plan dans une intrigue de grande ampleur et des plus prenantes. Les attentes étaient donc assez hautes et j'étais impatient de connaître le dénouement de cette intrigue sauf que, comme bien souvent, cela se termine en queue de poisson et on nous laisse un peu frustré il faut bien le reconnaître. Malgré cela, je pense tout de même que Gosho Aoyama prépare quelque chose d'un peu plus ambitieux par la suite et que l'on risque fort de revoir les hommes en noir dans pas très longtemps, en tout cas c'est ce que j'espère.

Pour se consoler quelque peu, le volume se poursuit avec une enquête plus légère qu'à l'accoutumé. Conan et ses amis du club des détectives juniors sont invités chez des amis de la mère d'Ayumi pour que cette dernière puisse admirer une collection de poupées japonaises traditionnelles mais un vol va avoir lieu et ce ne sont pas les suspects qui manquent. Même si j'avais très vite deviné qui était le coupable ainsi que le motif cela ne m'a pas empêché de trouvé ce récit assez plaisant car il ne manque pas d'humour et permet d'en connaître un peu plus sur les us et coutumes nippons.

On continue par la suite avec une enquête plutôt classique avec le meurtre d'un catcheur. Le milieu sportif avait déjà fait le cadre de plusieurs intrigues mais c'est la première fois dans la série que le catch et ses spécificités sont mis en avant. A part cela je n'ai pas grand chose d'autre à écrire sur cette enquête si ce n'est qu'elle remplit son rôle mais qu'elle est loin d'être des plus mémorable.

Pour terminer, nous avons par contre droit à un récit plutôt original. Heiji et Kazuha sont en effet fait prisonniers et leur seul espoir est que Conan découvre ce qui leur arrive et surtout avant que la situation n'empire. Tranchant radicalement avec le rythme habituel de la série, l'auteur nous offre ici une histoire qui sort vraiment des sentiers battus et même si les indices laissés par Heiji sont parfois vraiment tirés par les cheveux, elle reste quand même bien menée.

Ce trente-huitième volume des aventures du jeune détective est donc solide et offre des intrigues assez variées même si j'aurais bien aimé que l'histoire principale avance quand même un peu plus.