A la lumière du petit matin
de Agnès Martin-Lugand

critiqué par CHALOT, le 3 janvier 2022
(Vaux le Pénil - 76 ans)


La note:  étoiles
un roman de détente et de réflexion
« A la lumière du petit matin »
roman d'Agnès Martin-Lugand
éditions Michel Lafon
juin 2020
374 pages


Hortense a perdu ses deux parents, il y a 4 ans.
Ils se sont donnés la mort pour que rien ne les sépare et surtout pas la maladie implacable qui avait atteint sa mère.
Hortense a du mal à se remettre de cette perte.
Elle vit à Paris comme professeure de danse.
Elle aime ce métier qui est tout un art pour elle et ses amis.
A quarante ans elle fait le bilan de sa vie.
Elle vit seule....Il y a bien son ami qu'elle voit de temps en temps mais qui n'est pas libre/
A ce tournant de sa vie, elle réfléchit ici à Paris puis par un coup du sort- une très vilaine entorse qui l'empêche de danser- elle part quelques mois dans le Lubéron, en Provence dans la maison acquise par ses parents et entretenue par eux avant leur suicide.
D'un mal peut sortir un bien.
Bien entourée par un couple d'amis d'enfance, Hortense ne faiblit pas, elle se lance dans l'ouverture d'un gîte rural dans la grande maison familiale.
Il lui faut bien affronter la vie, réfléchir à son avenir affectif .

Voici là un roman sensible qui raconte la vie et qui nous fait vivre une histoire d'amour, une vraie mais là le lecteur découvrira tout seul avec ce livre qui se dévore d'une seule traite.

Jean-François Chalot
Un adultère presque ordinaire 6 étoiles

Une professeure de danse se remet difficilement de la mort de ses parents, partis volontairement pour ne pas se séparer. Dans ce moment de fragilité et de résilience, elle se laisse tenter par une aventure adultère avec Aymeric le mari de la gérante. Les débuts de cette relation s'avèrent fougueux, mais cette dernière, inévitablement, se complique assez vite, d'autant que l'homme marié a deux filles et qu'épouse étant côtoyée de près, l'évitement des soupçons paraît délicat.
Ce roman est assez bien construit et narré, mais l'originalité de la trame générale reste un tantinet faiblarde, tant un air de déjà-vu plane assez fortement. Rien de fortement novateur n'en émane, et la lassitude m'a gagné assez vite, je dois l'avouer sans volonté polémique. Ce roman n'est pas désagréable, mais risque de ne pas me laisser beaucoup de traces en mémoire.

Veneziano - Paris - 46 ans - 9 décembre 2023


Un bonheur presque parfait 6 étoiles

Hortense est une jolie (presque) quadragénaire qui semble très heureuse. Professeure de danse dans une école dont elle a repris la direction avec ses amis Sandro et Bertille, amoureuse et aimée d’Aymeric, homme séduisant.
Quelques ombres au tableau idyllique. La douleur persistante de la mort de ses parents quelques années auparavant, une petite douleur à la cheville qui la gêne quand elle danse , et puis Aymeric est un homme marié et père de famille.
Cela aurait pu durer malgré les avis contradictoires de ses amis parisiens, comme celui de ses amis du Lubéron où se trouve la Bastide, la maison de son enfance.
Une chute, une entorse, brise le cours de sa vie. L’immobilisation, puis l’éloignement de Paris vont remettre en cause ses priorités.

Un scénario qui ne tient qu’en quelques lignes et malgré tout très prévisible.
Les personnages sont eux aussi prévisibles, tous très gentils, les amis sont sûrs, même les "mauvais rôles" n’arrivent pas à être antipathiques.
Il reste donc un roman avec une jolie et sympathique histoire d’amour mais que personnellement j’ai trouvée un peu légère, agréable mais pas inoubliable.

Marvic - Normandie - 66 ans - 6 juillet 2022