Terminus
de Tom Sweterlitsch

critiqué par Ludmilla, le 11 mai 2022
(Chaville - 69 ans)


La note:  étoiles
Avis mitigé...
En 1997, l’agent spécial Shannon Moss du NCIS (Naval Criminal Investigative Service) reçoit un appel du FBI : on la demande sur une scène de crime. Un homme aurait massacré sa famille avant de s’enfuir. Seule la fille aînée, Marian, dix-sept ans, serait vivante, mais reste portée disparue.
Le suspect, Patrick Mursult, est un Navy SEAL (unité d’élite de l’US Navy)

L’idée du roman est très originale. La meilleure « explication » est dans le livre :
« Je tins l’ustensile [un fouet] sur le côté et en désignai l’extrémité supérieure. « Le début des temps », dis-je. Je laissai glisser mon doigt le long du fouet. « Toute l’histoire, le passé observé ». Au bout inférieur du manche, j’ajoutai : « Le présent […] ».
Je touchai chacun des rayons tour à tour. « Les futurs possibles, les lignes temporelles potentielles - des possibilités infinies », conclus-je. Imaginez ce fouet avec une infinité de rayons.
[…] le bout du fouet, là où tous les fils se courbaient et se rejoignaient : « Le Terminus […] la fin du monde. » »

« J’avais déjà voyagé dans sept TFI (Trajectoires Futures Inadmissibles) mais ne m’étais jamais habituée à exister dans un futur ; j’étais une écharde de réalité dans la membrane d’un rêve. »

Je me suis perdue, entre toutes les TFI où voyage Shannon et les personnages (ou leurs échos…) qui se croisent. Quelle que soit la TFI, des morts violentes, des détails macabres, énormément de violence…

Ce livre est un tel « page-turner » que, même si on n’y comprend plus grand-chose, on continue à suivre Shannon.

Je l’ai donc fini (sans rien comprendre aux toutes dernières pages).