Sans passer par la case départ
de Camilla Läckberg

critiqué par CHALOT, le 2 décembre 2021
(Vaux le Pénil - 76 ans)


La note:  étoiles
nouvelle glaçante
« Sans passer par la case départ »
nouvelle écrite par Camilla Läckberg
éditions Act Sud
99 pages
octobre 2021


Quatre adolescents et adolescentes, deux garçons et deux filles passent le réveillon ensemble.
L'histoire se déroule dans l'archipel de Stockholm.
Quel plaisir de se retrouver là, ensemble.... Ils se fréquentent depuis très longtemps et leurs parents se connaissent bien et d'ailleurs ils se retrouvent pas loin à fêter ensemble, eux aussi, entre adultes la « Saint Sylvestre ».
Durant cette soirée, on boit et on passe son temps, c'est ce que font, entre autres, ces enfants venus de milieux « favorisés » de la petite bourgeoisie.
Liv qui a rejoint ses camarades cache un secret que nous apprenons, nous les lecteurs : elle a été violée par un adulte il y a quelques années !
Qui est l'auteur de cet abominable acte ? Rien n'est dit. Mais le suspense est là prêt à entrer en scène.
Les quatre jeunes commencent cette soirée bien arrosée par un jeu stupide : un monopoly avec gage quand un joueur tombe sur la propriété d'un autre.
Les gages ne sont pas des plus sympathiques, on sent là une forme de « sadisme ».
Tous les jeunes ne sont pas innocents.
Le lecteur sent monter une tension et une évolution sur une pente dangereuse.
Nous apprenons, en découvrant peu à peu la vie publique et inconnue de ces grands enfants que chacun d'eux cache quelque chose, une zone d'ombre.
Les quatre continuent, bravent les interdits et vont de plus en plus loin jusqu'au moment où ils font une découverte qui va faire basculer l'histoire dans le polar noir.