La Tour Sombre, Tome 2 : Les trois cartes
de Stephen King

critiqué par Pendragon, le 12 septembre 2004
(Liernu - 54 ans)


La note:  étoiles
La chanson de Roland II
Ce roman est sans conteste le mieux réussi dans toute l'oeuvre de Stephen King (du moins dans la dizaine que j'ai lu). Ce livre est beaucoup plus riche, beaucoup plus compliqué, la trame est un imbroglio de considérations philosophiques moralistes et amorales cheminées par un pistolero, Roland, qui est un monde, un univers à lui tout seul.

Il est prodigieusement incroyable que King ait réussi à concevoir un personnage comme celui du pistolero, qu'il ait réussi à le mettre en scène, qu'il ait réussi à lui adjoindre des compagnons qui le valent, qui peuvent lui faire pendant, le tout dans un environnement apocalyptique quand nous nous retrouvons dans le monde de Roland (c'est normal), mais également apocalyptique (et c'est là un nouveau prodige) quand nous sommes en plein coeur de New York.

La quête de Roland, trouver la Tour Sombre, l'oblige à avoir des compagnons, oui, mais la façon de les obtenir est d'une richesse imaginative incommensurable, la façon de se les adjoindre est digne du meilleur psychologue, quant à la façon de les transformer, de les façonner, alors là... !

Quelques lignes encore pour parler des méandres intellectuels des héros de cette oeuvre, il est très très agréable de constater que tout se tient, qu'il n'y a rien que l'un ou l'autre puisse faire qui ne soit pas dans la logique du personnage, que toutes les complications sont d'une justesse paradoxale, que ces personnages sont vivants en ce sens qu'ils prennent vie!

Je pourrais longtemps encore parler de ce livre, je me contenterai de lui donner cinq étoiles.
Wééééééééééé 10 étoiles

De mieux en mieux

L'idée des portes bon ok c'est tiré par les cheveux, mais les personnages sont complexes on les imagine parfaitement jusqu’à s'identifier à eux.
Roland se découvre des émotions ce qui est franchement impressionnant venant de lui.
Et Bim arrive la fin du bouquin, et on se dit que 700 pages de plus n'auraient pas été de trop.
Ce livre est bourré d'humour malgré ce que l'on peut en dire et Noir comme l'ébène !

Magique

Mammmuth - - 42 ans - 18 décembre 2012


Suite des aventures de Roland 8 étoiles

J'ai longtemps hésité avant de lire cette saga , d'ailleurs je la commence alors qu'elle est finie depuis quelques années . J'avais tenté de lire Le Pistolero et puis j'avais pas tellement accroché , mais j'avais beaucoup aimé la nouvelle dans Tout est Fatal et commencé à aimer Roland .
Pour moi la vraie réussite de ce tome , c'est Roland . J'aime bien Eddie ou Odetta mais je ne m'intéresse réellement qu'à Roland , même si je suppose qu'Eddie va s'étoffer au cours des tomes , comme Susannah . J'ai parfois eu du mal à reconnaître Stephen King ... J'ai laissé de côté ce livre pendant une dizaine de jours mais une autre de ses réussites et ce petit goût de 'revenez-y'
Finalement j'ai bien aimé ce tome , j'ai trouvé Roland terriblement sexy (j'adore comment il porte ses armes ;)) et bad boy et j'ai beaucoup aimé ses voyages entre son monde et le nôtre . Je veux en savoir plus sur lui !
Rentrer dans une saga de Fantasy n'est pas très facile et déstabilisant .

Marlène - Tours - 47 ans - 12 mars 2012


Le King passe la deuxième... 8 étoiles

S’il y a un avantage à commenter le second Tome d’une saga, c’est que l’écho des noms et des lieux porte encore jusqu’à nous sa voix familière. Nous faisons un aveu : nous croyons aux signes et à Stephen King, car malgré la prévenance du maitre, nous faisons désormais partie, nous qui voulons lire cette suite, de la communauté des ultimes curieux du cycle de la Tour Sombre. Revenons aux sources, Stephen King nous présentait Le Pistolero comme le commencement d’une saga digne du Seigneur des Anneaux mais dont la première partie n’était pas digne de ses propres critères de qualité (voir La tour sombre tome 1 - Le Pistolero). Stephen King nous y faisait une promesse et n’hésitait pas à mettre, ni plus ni moins, que sa parole en jeu.
Nous quittons donc un désert pour les rives d’une mer immense avec l’espoir chevillé au corps que l’histoire va s’enflammer et se montrer digne des engagements du maitre. Et autant le dire tout de suite, c’est au-delà des espérances. Le King donne ici à voir la palette ébouriffante de ses talents, son imagination, sa science du rebondissement, sa vista, et surtout, l’incroyable vérité de ses personnages qui semblent tous sortir d’un catalogue de caractères dans lequel il peut puiser à foison sans se soucier d’originalité, car elle est là, partout, présente jusque dans la couleur de leurs âmes (je suis sûr que cela fait partie de ses secrets, un immense annuaire avec des avatars plus vrais que nature et dans des quantités inépuisables). Car il a un talent particulier, proche de celui du sculpteur qui voit dans le bloc de marbre la forme de son sujet, comme si la forme préexistait à celui qui observe, comme s’il suffisait de la découvrir dans une souche d’arbre ou au cœur d’une feuille de papier blanc, pour la faire apparaitre, comme par magie. King manie tout cela avec virtuosité : l’histoire, la magie, le suspense, le fantastique et le quotidien, la violence et l’amitié, l’amour, ses livres atteignent souvent une forme de vérité profonde sur les hommes qui frise parfois l’indigestion, par sa trop grande précision. Stephen King n’est pas un grand styliste, il faudrait se pincer pour trouver une phrase qui mérite d’être isolée au milieu de toute sa production, ce n’est pas un écrivain du rien, de l’ineffable et de l’inutile, il écrit pour conter, pour montrer ce qu’il y a de caché dans un bloc de marbre oublié au fin fond d’une carrière. C’est tout l’inverse de celui qui écrit pour faire de lui-même une statue, et c’est bien plus exaltant.
Si la série continue sur cette lancée, je me prends à désespérer qu’il n’y ait que 7 tomes.

Leloupbleu - - 50 ans - 5 février 2012


Les trois portes 7 étoiles

Ce second tome nous amène dans les nouvelles aventures du pistolero. Celui-ci s'est fait sectionner plusieurs membres par des homarstruosités. Il est alors extrêmement affaibli et souffrant. Il découvre une porte sur le bord de mer et l'ouvre pour découvrir un nouveau monde. Son histoire va le diriger vers 3 portes différentes cachant 3 personnages différents qui lui serviront dans sa quête à la fameuse tour sombre.
Ce tome a été vraiment sympathique à lire, en tout cas encore mieux que le premier volet. Je vais donc m'engouffrer dans le 3ième tome.

POOKIES - MONTPELLIER - 47 ans - 25 août 2011


Super 9 étoiles

Un de mes préférés du cycle (je précise que le cycle de le "Tour Sombre" ne rentre pas dans ce que je préfère de King, cependant), et un des plus importants : Eddie et Detta/Odetta (future Susannah) y apparaissent pour la première fois. Ca se lit très très bien. La première partie est sans doute le meilleur de ce second tome.

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 14 avril 2009


dans le vif du sujet 8 étoiles

Enfin l'histoire semble commencer et aller de l'avant!!! Perdu au bord d'un océan, le pistolero trouve sur son chemin une porte, mais quelle porte!!!!! De nouveaux personnages entrent en scène et la quête du pistolero semble prendre un sens et on comprend de plus en plus l'univers de Roland! Nous retrouvons dans ce deuxième tome toute la magie et le savoir faire de Stephen King qui nous surprend à nouveau.

Adrien34 - - 34 ans - 18 janvier 2009


Retour du juste pour cette oeuvre manifestement grandiose! 9 étoiles

Ce tome de la tour sombre est remarquable et se doit un "two thumbs up" (désolée mon anglais). Il est vrai que le premier tome est un peu monotone, cependant il se doit d'y être pour que l'on puisse voir la vie de Roland le Pistolero.

La lecture de ce livre se fait très bien et ce qui est fascinant est de voir toutes les petites intrigues et le travail psychologique des personnages. Une petite faille par contre : l'amour qu'Eddy a pour Odetta. Cela est, à mon sens, arrivé un peu trop vite.

Chéry - Québec - 45 ans - 7 janvier 2009


De mieux en mieux. 8 étoiles

Deuxième tome du cycle de la tour sombre, les trois cartes nous permet de nous intéresser enfin à cette quête. Après un premier tome décevant où nous avions fait la connaissance de Roland le pistoléro, nous allons rencontrer trois de ses compagnons (d'autres viendront plus tard). Stephen King fait avancer l'histoire avec son savoir-faire habituel : d'un côté, l'arrivée de chaque nouveau personnage ne se fait pas sans difficultés, d'un autre côté, le choix des caractéristiques de ces nouveaux arrivants est très déconcertante. Quoi, ce sont eux qui vont sauver le monde (les mondes) : un drogué, une infirme et un enfant !...
Et pourtant, il faut bien le dire, dans ce deuxième tome (qui à mon avis n'est pas le meilleur de la série), la mayonnaise prend, les personnages nous intéressent (y compris Roland), leur quête commence à être la notre. Bref, vivement la suite

Laurent.v - - 51 ans - 13 octobre 2007


Tout s'étoffe 8 étoiles

Alors que le premier tome semblait tout faire pour que nous ne continuions pas à lire la suite, le deuxième tome de la Tour Sombre est le point où le lecteur se dit "Je commence à comprendre comment on peut tomber accroc". Personellement je le suis devenu!
Même si la première carte du tirage (ce tirage, ces cartes, ce sont les futurs compagnons que Roland kidnappe dans leur monde) me fait penser à un livre de Mario Puzo, les deux autres sont nettement plus intéressantes. Surtout la 3ème carte, où l'on comprend que, chez Stephen King, RIEN, absolument RIEN n'est laissé au hasard. Si "Les 3 Cartes" est un excellent livre, comme je le prétend, alors, qu'en est-il des autres, qui, il parait, sont de mieux en mieux?
Je vais vérifier ça tout de suite!

Panty - Gaume - 32 ans - 13 octobre 2006


Pas que des atouts dans ce jeu… 8 étoiles

Pendragon, avons-nous lu le même livre ? Je ne me retrouve pas dans ta critique aux multiples superlatifs. Les considérations philosophiques et moralistes, comme tu dis, ou l’univers « apocalyptique » new-yorkais, m’ont totalement échappé. Alors oui, c’est un bon bouquin, mais je lui ai trouvé des faiblesses.

Par exemple, le premier tiers, qui correspond à la rencontre de Roland avec Eddie, le premier des trois personnages, des trois « cartes », m’a rapidement lassée. Que de longueurs ! Et cette fusillade qui n’en finit pas dans le bureau de Balazar ! Ca m’a fait penser aux films qui s’étirent encore et encore grâce aux remplissages… Comme si King avait été en panne d’inspiration…

Par contre, j’ai retrouvé l’imagination de King à l’œuvre dans les deux autres tiers. Et là, on ne lâche plus le bouquin. Allez, ça mérite bien 4 étoiles…

Saint-Germain-des-Prés - Liernu - 56 ans - 22 janvier 2006


Que dire 10 étoiles

Après la critique de Pendragon sauf qu'après avoir lu presque tous les King, je trouve aussi qu'il s'agit là d'un cycle fort abouti. Je dois seulement commencer le T4 en attendant que le reste sorte en poche mais j'espère qu'ils seront à la hauteur des 3 premiers opus qui sont magnifiques.

Sufull - Quevy-le-petit - 47 ans - 29 mai 2005


Où le pistolero se trouve des compagnons... 8 étoiles

Je ne suis pas du tout déçue par ce deuxième tome ! Il diffère en tous points du premier, nous plongeant dans New York en différentes époques, et surtout en mêlant différents genre en un canevas très réussi, où tout a sa place et rien ne dépare. Un peu de magie, de pragmatisme, d'humour, de bons sentiments, de psychologie, de relativité et des paradoxes temporaux...

Je n'ai rien trouvé long, bien au contraire, je me pose un tas de questions sur les homarstruosités et autres bizarerries du monde de la quête.

Par contre je n'ai rien trouvé de vraiment neuf non plus. Tous les thèmes abordés l'ont déjà été par d'autres, c'est bien écrit et trrrrès prenant mais pour l'instant rien de fondamentalement ébahissant.

Cuné - - 57 ans - 14 septembre 2004