La Tour Sombre, Tome 1 : Le pistolero
de Stephen King

critiqué par Cuné, le 11 septembre 2004
( - 57 ans)


La note:  étoiles
Disons que c'est le passage obligé...
Il s'agit ici de la nouvelle traduction, texte remanié par l'auteur après avoir achevé la série en entier.

Alors donc me voici lancée dans la fameuse série La Tour Sombre, dont Stephen King dit qu'elle est l'oeuvre de sa vie, son "seigneur des anneaux". En préface il nous parle d'ailleurs de courriers qu'il reçoit à son sujet, par exemple une vieille dame très très âgée et sur le point de mourir qui le suppliait de lui révéler la fin... Mais à l'époque il ne l'avait pas encore écrite !...

Difficile en fait de se faire une idée après ce seul premier tome. On rencontre le Pistolero, il marche dans un désert derrière l'Homme en noir; sur son chemin il fait quelques rencontres, à l'occasion desquelles il livre un peu de son passé, nous permettant peu à peu de discerner un sens. Mais il est encore ténu et fragile.
Le tome s'achève sur une nuit qui dure 10 ans, à l'aube de la quête de La Tour Sombre, pilier des univers...

Bon ! Faut voir le tome 2. Pour l'instant un petit 3 étoile, je ne suis pas encore accrochée suspendue à l'histoire....
Le premier d'une longue saga 6 étoiles

Je dois l'admettre, je ne connaissais que très peu Stephen King. Nous connaissons tous l'auteur, son univers, la renommée qui l'entoure, mais pour ses livres, et en particulier pour "La tour sombre" c'est une autre histoire... (d'après les propos même de l'auteur, c'est la saga la plus méconnue par ses fidèles, alors que c'est l'histoire la plus chère à son coeur).
Pour le livre en lui-même, j'ai vraiment apprécié évoluer avec Roland le pistolero, personnage pragmatique qui s'efforcera de ne jamais dévier de sa quête : Rattraper l'homme en noir.
Et ne vous attendez pas à autre chose ici, car tout le long du livre, c'est le jeu du chat et de la souris. Quelques flashbacks et (petites) histoires parallèles permettront de relancer l'intérêt du lecteur mais la quasi totalité du livre entourera cette course poursuite aux intérêts peu évoqués.
Même si cela paraît pauvre à première vue, le tout est bien mené par S. King et donne l'envie au lecteur de tourner les pages pour se retrouver rapidement au face à face tant attendu.
Une tour sombre et lointaine qui paraît inatteignable, un sorcier enveloppé d'une robe noire, un cow-boy taciturne hanté par des souvenirs terribles, des démons , vous l'aurez compris, ici la SF et l'Heroic fantasy sont mélangés!
Le tout reste assez réussi et donne envie de repartir à l'aventure via le tome 2 : Les trois cartes.

M.Dantes - - 35 ans - 14 septembre 2016


è fkiree (c'est haut parlé) 6 étoiles

La tour sombre: 1 Le Pistolero
Dans son introduction Stephen King compare la Tour Sombre à une fusion entre Bilbot le Hobbit et "le bon la brute et le truand".... Tout un programme... Bien que je ne retrouve ni trop de l'un ni de l'autre. Je n'ai pas trouvé beaucoup de finesse ni de profondeur dans ce livre où le pistoléro massacre un village entier.
Je vais essayer de ne pas dire de mal de Stephen King, car il bourgeoisement bien vu de le faire...

Le Pistolero se revendique comme étant un livre de jeunesse, et il fait apparaître plusieurs thèmes de Stephen King: Le shinning (de jakes), les morts vivants, l'usage de stupéfiants (peyolt) qui ouvrent certaines portes.

Comme souvent chez King les cuisines sont bien mélangées, le romantisme, la violence, du gothique, et la magie fantasy.

Capt everton - - 37 ans - 24 janvier 2014


Franchement ? 8 étoiles

Ce n'est pas mon premier King mais le style est là, bon c'est un peu le bordel un type se balade on ne sait pas grand chose de lui, sauf qu'il a des flingues, et qu'il sait vachement les utiliser ça défouraille !!
Une rencontre Jake, L'homme en noir et puis rien....

...Sauf que King a su Titiller ma curiosité à un point que je n'ai pas lâché la tour sombre depuis...

Un peu mou mais un un excellent début...

King ne dit pas tout tout de suite et c'est ça qui me pousse à continuer.

Mammmuth - - 42 ans - 18 décembre 2012


Mon premier livre de Stephen King, et ça risque d’être mon dernier … 3 étoiles

Quel roman insipide et horriblement plat ! Je vous le dis : il ne se passe absolument RIEN dans cette histoire si pénible à lire.
Résumé : un homme est à la recherche d’un autre homme, et il traverse un désert. C'est tout ! Aucune action, aucun dénouement, aucun rythme.
Tout au long de l'histoire le protagoniste ne fait que marcher et demande des informations aux gens qu'il rencontre. Ceux-ci lui répondent tout le temps qu'ils n’en ont pas, donc le protagoniste continue son chemin.
Pas de fantastique, pas de magie, et encore moins une saveur western.
Et on dit que ce roman fait partie de son chef-d'œuvre littéraire … Quelle déception.

Je lui donne 1 étoile et demi car le livre est court, et donc se lit (heureusement) vite.

Kyle - - 52 ans - 30 octobre 2012


La modestie selon Stephen King 6 étoiles

Il ne faut jamais croire les auteurs quant ils font preuve de modestie. Ils cachent leurs ambitions derrière la petitesse du monde et déclinent leur chef d’œuvre à la sauce c’est un pur hasard, vraiment, je ne m’y attendais pas.
C’est dans l’ordre du monde, mais à chaque fois qu’un écrivain vous dit ça, soit il pense le contraire, soit il essaye de vous refiler l’annuaire de son département. Et si cette règle est valable pour absolument tout le monde, elle fait une seule exception, et cette exception s’appelle Stephen King.
Le maitre préface le tome 1 de La Tour Sombre (Le Pistolero) en expliquant, avec le recul, que ce que vous tenez entre les mains n’est pas le meilleur livre qu’il ait jamais écrit, mais que pour un tas de bonnes raisons - une œuvre de jeunesse, le début d’une saga qui est le « Jupiter du système solaire de son imagination », l’espoir, la confiance en lui - il faut croire en sa promesse et dépasser la langueur produite par cette lente traversée du désert.
Et il a vachement raison. Bien que ce premier tome ne soit pas aussi désastreux qu’il le prétend. C’est le premier pas dans un univers aussi perturbant et prometteur que le premier bouton d’acné sur le désert d’une peau d’ado. Il faut bien qu’un nouveau monde se crée contre l’habitude et la facilité, et ce monde ne peut exister que dans les yeux d’un Homme qui porte en lui la prégnance, la culture et le destin de ce nouvel univers. Ce qui doit donc exister avant toute chose, c’est la vérité de cet homme, Roland de Gilead. Et pour cela, pour approcher du Panthéon, il doit cheminer longtemps en nous pour que nous puissions à l’avenir le reconnaitre au milieu des autres et par ses yeux, reconnaitre son univers.
Cette ouverture, cette poursuite dérisoire d’un autre Homme qui possède les clefs du passage au Tome 2 n’appelle à aucune autre conclusion que : bon, ok, voyons la suite. On n’est jamais vraiment dans la situation habituelle de ceux qui aiment le King, lui qui excelle à mettre ses personnages dans toutes les situations les plus inextricables. Mais c’était nécessaire. Il faut se souvenir de l’interminable début du Seigneur des Anneaux présentant les personnages centraux de l’histoire.
Stephen King alimente ainsi sa propre légende, celle d’une œuvre marquée par le mépris de la critique et le succès phénoménal de ses livres. Et celui là en est presque symbolique, puisque qu’il faut impérativement dépasser le stade d’une méthode rationnelle pour se plonger dans le Tome 2 (Les Trois Cartes) qui est, lui, une merveille du genre. Il faut croire en Stephen King, car il est l’un des écrivains majeurs de notre génération, et il faut le croire même quand il fait preuve de modestie.

Leloupbleu - - 50 ans - 5 février 2012


Début des aventures de Roland Deschains ... 8 étoiles

J'avais tenté de commencer le cycle de La Tour Sombre il y a bien des années et j'avais abandonné . mais j'avais gardé dans le coin de ma tête de la lire . J'ai lu beaucoup de S.King mais jamais les aventures de Roland . Le début est déroutant et j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le monde Roland , j'ai relu Les Petites Soeurs d'Eluria (nouvelle où il apparait) et je me suis décidée à lire le cycle de La Tour Sombre .

J'ai commencé Les Trois Cartes et je crois que cette fois-ci c'est la bonne , mieux vaut tard que jamais ;)

Marlène - Tours - 47 ans - 3 février 2012


Ah ! C'est vrai qu'il est spécial ! 9 étoiles

Je comprends tout à fait qu'on puisse ne pas l'aimer ! Le personnage principal n'est pas vraiment attachant ! Il n'a pas de pitié ! Le Pistolero est-il vraiment gentil ? L'homme en noir est-il vraiment méchant ?
Il est vrai que cette histoire est incompréhensible ! Mais on sent que SK ne met rien au hasard... Il y a des réponses à nos questions, et il faut lire le tome 2 pour comprendre !

Pour ma part, c'est tellement bien écrit et mystérieux que j'ai été tout à fait emballé...
Avez-vous lu le monologue de l'homme en noir à la fin ? Quand il parle des univers, et tout ! Oh, quelle beauté de la langue ! Je ne me lasse pas de relire ce passage !

Martin1 - Chavagnes-en-Paillers (Vendée) - - ans - 9 novembre 2011


Premier d'une longue série 6 étoiles

Nous suivons les aventures de Roland, le dernier pistolero, qui est à la poursuite de l'homme en noir. Celui-ci l'homme qui détient les clés de la fameuse tour sombre. Enfin presque, car on n'apprend pas grand chose, voire même : rien!
Ce livre n'est pas un livre inoubliable mais il semble qu'il introduise bien l'ensemble de la série avec tous les mystères qui vont avec. C'est prometteur et je suis très impatient de commencer le second tome.

POOKIES - MONTPELLIER - 47 ans - 25 mai 2011


Sympa, atypique 7 étoiles

Ce premier tome de la saga est sans doute possible le moins bon, le moins fort, le moins intéressant. D'ailleurs, il n'a pas grand chose à voir avec les autres, ce n'est qu'un prologue en 5 parties (autant de nouvelles parues séparément dans les journaux aux USA, avant d'être réunies en livre) servant à présenter Roland, le Pistolero. On retrouve le fameux Homme en Noir ("Le Fléau", "Les Yeux du Dragon").
Sympa, étrange, c'est un livre court mais très réussi. Mais j'ai du mal à le faire rentrer dans le cycle, cependant, même s'il en fait partie, assurément.

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 14 avril 2009


Pour mettre en appétit 5 étoiles

Il est évident que ce premier tome sert à mettre les lecteurs en appétit car il possède beaucoup de mystères et ce jusqu'à la fin. Quelques réponses sont données mais elles restent très vagues.
L'intrigue et le rythme sont très lents, ce qui empêche de se mettre entièrement dans l'histoire. Le personnage principal est difficile à cerner et on ne sait pas du tout où on va dans les prochains tomes.
C'est très différent de ce que fait habituellement Stephen King et c'est vrai qu'en tant que fan on peut en être surpris.
Différent oui, mais inintéressant non ! L'auteur nous fait découvrir d'autres horizons et on a envie de le suivre dans cette aventure.
Qu'est ce qui a pris à Stephen King d'écrire une histoire pareille ? Eh bien, il l'explique clairement, il avait été totalement subjugué par le seigneur des anneaux et il avait envie de livrer lui aussi une histoire aussi fantastique. Il s'est lancé un défi et il me tarde de voir si il l'a réussi !

MAGGUIL - - 44 ans - 28 janvier 2009


c'est juste le début 5 étoiles

Le premier tome de la série la tour sombre est de très loin le plus mauvais de la série. Bien qu'assez court, on a du mal à suivre l'aventure et on rentre dans la vie de personnages qui ont déjà un vécu. Les détails sont flous et on enchaine plusieurs flash back. Malgré tout, il faut passer par ce premier livre "ennuyeux" pour bien se lancer dans l'épopée formidable qu'est la tour sombre. Car c'est en lisant les suivants qu'on comprendra le premier.

Adrien34 - - 34 ans - 18 janvier 2009


En attendant la suite. 5 étoiles

J'ai commencé la lecture du pistolero il y a plusieurs années. Au bout de cinquante pages, j'avais l'impression de ne rien comprendre, je ne trouvais pas l'intrigue intéressante, j'ai laissé tomber.
Depuis, j'ai lu d'autres livres de Stephen King. Suffisamment pour me convaincre de redonner sa chance au pistolero. J'ai repris le chemin de la tour sombre. Et là, petite déception, Roland, le héros de la série n'est pas sympathique (au premier abord) et sa quête n'est pas passionnante (toujours au premier abord). Alors, à quoi bon continuer me direz-vous ?
C'est tout simple... Aujourd'hui, j'ai terminé le cycle de la tour sombre et les 250 premières pages qui, je le maintiens, ne sont pas passionnantes, préparent la suite et vous le constaterez si vous allez au-delà de ce premier tome, la suite est bien meilleure...
Alors courage...

Laurent.v - - 51 ans - 30 juin 2007


Début difficile 6 étoiles

Je suis fan de Stephen King, mais je n'ai lu cette série que récemment, grâce au conseil de quelqu'un. J'ai donc lu tous les tomes à la suite les uns des autres. Ce premier volume ne m'a pas convaincu, on ne comprend pas où l'auteur veut en venir. Cela m'a donné envie de poursuivre la lecture des autres tomes, non pas parce que j'ai trouvé le tome 1 intéressant, mais parce que ce pistolero m'a intriguée et que je voulais en savoir plus. Mais finalement, King a du atteindre son but, qui était probablement d'amener le lecteur à vouloir lire la suite, donc c'est plutôt réussi. Pour ceux qui n'ont pas encore lu cette série, je la conseille, mais il ne faut pas se fier au premier tome, qui est loin d'être passionnant. Mais il ne faut pas s'attendre au même style que les autres romans de Stephen King.

PA57 - - 41 ans - 25 octobre 2006


Un livre assez dur à lire 5 étoiles

Roland n'est pas vraiment à son avantage dans se premier opus. Avec une atmosphère plus que glauque et un héros (qui semble) transparent et sans coeur, ce livre est pour les courageux. La perplexité fait très vite place à l'incompréhension totale, mais, heureusement, tout est sauvé par la fin. On reconnaitra bien là Stephen King, et sa fin ne pouvait pas être plus poétique et avec, enfin, un semblant de solution à ce scénario pas facile à assimiler.
Passage obligé.
Je crois bien que c'est bien le terme.

Panty - Gaume - 32 ans - 13 octobre 2006


Le début d'une quête est souvent un moment délicat... 9 étoiles

Poétique, envoûtant, parfois macabre, "Le Pistolero" est un livre difficile d'accès.
Le rythme est irrégulier, le personnage de Roland est taciturne et paraît incompréhensible, on ne voit pas toujours où l'auteur veut en venir et, surtout, le roman est très différent de ce qu'on a l'habitude de lire venant de Stephen King.
Ecrit très jeune, on peut lui pardonner ses faiblesses. Il est malgré tout un excellent roman, annonciateur de son incroyable suite. Il m'a fait découvrir l'univers de "La Tour Sombre" et, pour cela, je le classe parmis mes romans cultes.

Certains, malheureusement, jugent l'ensemble du cycle négligeable parce qu'ils n'ont pas aimé ce premier tome et n'essaient pas de s'intéresser à la suite. Par pitié, lisez "Les trois cartes", ne serait-ce que les 50 premières pages. Vous constaterez combien le second toma est différent du premier! Si ça ne va toujours pas, abandonnez, votre cas sera désespéré, vous n'intégrerez jamais le monde merveilleux du ka-tet du dernier des pistoleros...

Missparker - Ixelles - 42 ans - 11 mai 2006


A éviter ! 1 étoiles

Qu'est-ce qui a bien pu prendre à Stephen King de vouloir écrire un pareil livre ? Toute l'histoire est complètement sans intérêt et dès les premières pages lues, on a déjà envie de s'arrêter là.

L'histoire n'est pas accrocheuse du tout et au contraire même, on a l'impression que tout est fait pour repousser le lecteur. De plus, ce livre est présenté comme un ouvrage de fantasy dans une sorte de monde des western totalement anéanti. Mais je n'ai rien retrouvé de vraiment magique dans tout ce livre et je m'y suis ennuyé ferme ! C'est une trahison aussi bien au monde de la fantasy qu'au monde du western. C'est bien simple, en le lisant, je n'ai pour ainsi dire fait que de déprimer ! En bref, vous l'aurez compris, ce premier tome de "La Tour sombre" est un livre à éviter à tout prix.

Zeddicus - Montbéliard - 34 ans - 30 mars 2006


Tres grosse déception 1 étoiles

Tout d'abord je n'arrivais pas à comprendre comment King a réussi à écrire un livre aussi... nul!!! car pratiquement inutile à la saga entière.
Puis j'ai appris qu'il avait eu des problèmes de drogue dans son jeune âge et que ce roman a justement été écrit à son jeune âge.
La logique s'est faite d'elle-même.
C'est la seule explication que j'ai pu trouver en tout cas car ce livre est un véritable ovni.

Yanice - - 39 ans - 23 mars 2006


le meilleur de la série 8 étoiles

il n'y qu'à comparer les tranches. Alors que le pistolero est fin, les volumes suivants grossissent jusqu'à l'étouffement. Alors qu'il est une patisserie légère, pleine d'inconnus et de non-dits, le reste de la série est indigeste.
Pour une fois que king faisait dans la dentelle, il aurait dû s'arrêter là et nous laisser sur notre faim.

Vda - - 49 ans - 11 janvier 2006


L’eau à la bouche 7 étoiles

Ce petit volume est parfaitement conçu : il ne livre aucune révélation, aucune solution, mais nous plonge au cœur d’un univers décalé. L’énigme elle-même se dérobe, se faisant sous-jacente ; on n’en perçoit que l’écho des grondements et déjà, on pressent le souffle de la saga que ce volume inaugure.

La confrontation entre Roland le pistolero et l’homme en noir est d’une symbolique toute biblique : le clin d’œil à la tentation de Jésus dans le désert est flagrante, ainsi que l’allusion à la traversée du désert par le peuple hébreu (si on accepte d’y voir une sorte de rite initiatique).

Je ne mets « que » 3 étoiles et demi car ce livre-ci n’est qu’une entrée en matière et que je veux pouvoir y aller crescendo…

Saint-Germain-des-Prés - Liernu - 56 ans - 26 octobre 2005


premier du cycle, et premier dans mon coeur ! 9 étoiles

Tout d'abord, et afin que ce soit clair : j'adore ce livre ! Voilà, c'est dit !

Certes le style, le rythme, l'intrigue de ce livre sont à des lieues de ce à quoi nous a habitué Stephen King... Et c'est bien ces éléments que j'ai particulièrement aimés dans cette oeuvre.

Nous sommes loin des habituelles histoires d'épouvante ou de suspense de SK, dans un far-west un peu bizarre, accompagnant un pistolero dont on ne sait pas très bien si il est un "gentil" ou un "méchant" au début. Cette ambiguïté, l'impression de huis clos de ce premier tome m'ont transporté plus sûrement et plus totalement que les volumes suivants de ce cycle (même si je les dévore avec avidité) !

Bref, oubliez ce que vous savez de Stephen King et plongez-vous dans l'histoire de Roland Deschain !

Arno - Châteauroux - 48 ans - 2 novembre 2004


le début d'une expérience formidable 6 étoiles

J'ai lu le Pistolero dans sa traduction originale et j'y avais fait allusion dans ma critique du tome IV de La Tour Sombre. Pour bien saisir l'importance de cette saga, il est incontournable, d'ailleurs un lecteur de CL m'en avait fait la remarque, je vous retranscrit notre échange sur ce premier tome.

Benoit:
..
Je voulais simplement ajouter deux petits commentaires a la critique de la Tour Sombre.
Premièrement, il est évident qu'il est HORS de question de commencer le cycle en cours de route, en lisant Magie et Cristal sans avoir connaissance des précédents livres du cycle. Comme pour tout cycle, il faut commencer par le début, par Le Pistolero, au risque de ne pas apprécier dans son ensemble La Tour Sombre, et ce serait dommage car c'est vraiment un cycle très, très intéressant.
Deuxièmement, Le Pistolero n'est certainement pas le moins réussi du cycle. Au contraire, c'est le plus original, le plus mystérieux qui, grâce à son côté hermétique, nous donne envie de lire la suite qui est plus conventionnelle bien que toujours intéressante.

Martell:
..
Merci Benoit d'apporter cette précision.

Ce serait en effet une grave erreur de ne pas commencer par le début. Le mieux serait d'insister sur ce point en faisant une critique éclair dans la fiche du livre. Je ne ne peux pas le faire moi-même, la configuration du site l'interdit, avec raison d'ailleurs.

J'ai vu, trop tard, que mon avant dernier paragraphe peut effectivement porter à confusion ..

«Il est possible de débuter cette aventure à partir de ce 4e volume qu’est MAGIE ET CRISTAL, car il y a un excellent résumé des 3 premiers au début du livre. Mais le problème, c’est que vous risquez de ne ressentir aucun attachement particulier pour les personnages merveilleux qui d’entrée de jeu sont dans une situation dramatique d’une grande intensité. Alors… le mieux est de découvrir le premier tome, ‘Le pistolero’ , écrit sans prétention et sans génie. Pénible à lire même. Mais tout le reste de l’œuvre repose sur cet aventurier sorti de nulle part. Les habitués de SK seront déroutés par ce style primaire. Même Richard Bachman écrivait mieux selon moi. »

Et c'est vrai que j'y suis allé assez raide en critiquant l'écriture du Pistolero. C'est que je me souviens très bien avoir été terriblement déçu du style lorsque j'en ai fait la lecture. C'était comme une BD en noir et blanc, avec quasiment pas de bulles texte. On ne s'attend pas à cela en ouvrant un SK.
Mais tu as raison, en y réfléchissant, le caractère taciturne du pistolero et la désolation qui l'entoure donne un ton particulier mais essentiel pour apprécier l'évolution vers la Tour sombre.

Martell - - 61 ans - 13 septembre 2004