Sabotage
de Arturo Pérez-Reverte

critiqué par Pierrot, le 17 novembre 2021
(Villeurbanne - 72 ans)


La note:  étoiles
Falco, toujours droit dans ses godillots.
Après l’impayable tableau, et l’incontournable tango, j’ai de nouveau baigné dans mon jus, à la vue de ce sabotage. Faut dire qu’ici, Arturo dans son roman, y va plutôt franco. Car il brosse avec sa plume, sur cette époque de troubles avant le grand chambardement, une peinture de contrastes saisissants. Et ce Falco, qui opère avec une main de fer dans un gant de velours et en loucedé, et vraiment superbe, tandis que son chef lui, semble être gagné par la gangrène du régime.
Surprenant aussi de voir comment Perez, Braque* Pablo et son cubisme à travers les dires de ses personnages.
Une réussite.