Dad - tome 8 - Cocon familial
de Nob

critiqué par Septularisen, le 13 novembre 2021
(Luxembourg - 56 ans)


La note:  étoiles
DAD, UN PÈRE (PRESQUE…) PARFAIT!
Revoici donc notre père célibattant, qui est de retour pour le huitième volume (et oui, déjà!..), de ses aventures. Dad se débat toujours avec des problèmes financiers et surtout avec… Ses quatre filles! Panda la studieuse de la famille, se remet de son burn-out et de sa dépression et essaye de trouver une chambre d’étudiante à l’université. Ondine d’habitude si superficielle découvre l’amour avec FX son soupirant de toujours, Roxanne qui grandit toujours plus, Bérénice qui réclame toujours autant d’attention!

Et Dad dans tous cela? Et bien comme il ne trouve pas de travail comme comédien, il s’improvise livreur de Pizza et essaye de sous-louer la chambre de sa grande fille Pandora (dite Panda), pour essayer de sortir sa famille des problèmes financiers… Il est inquiet pour Ondine et craint qu’elle ne soit déçue par sa relation amoureuse, il essaye de canaliser du mieux qu’il le peut l’énergie débordante de Roxanne, il s’occupe toujours aussi bien de Bérénice (dite Bébérénice), qui maintenant marche, et commence à parler…

Voilà, que vous dire de plus, sur cette série que je vous présente depuis maintenant de nombreuses années? Dad mène toujours sa petite famille 100 % féminine, 100% multicolore, du mieux possible… Forcément! N’oublions pas qu’il est père célibataire, intérimaire du spectacle, avec des fins de mois difficile, une vie amoureuse très (mais très…), compliquée, un dos qui lui fait toujours des misères, et surtout, surtout quatre filles toutes plus différentes les unes que les autres et avec des caractères bien trempés!.. Et bien entendu cela ne fait qu’empirer au fur et à mesure que ses filles grandissent!..

Les dessins de Nob (de son vrai nom : Bruno CHEVRIER, *1973), sont toujours d’un intérêt égal à eux-mêmes. Disons mention «honorable». Les dessins qui appartiennent à la série «gros nez» sont surtout destinés à un public jeune et adolescent. Il dessine toujours les visages, – notamment ceux de Roxanne et de sa maman et celui Bérénice -, de façon très enfantine, mais vu le contexte, cela passe très bien. Les découpages sont toujours très classiques et les couleurs pastel me font parfois penser aux tableaux du peintre français Marie LAURENCIN (1883 – 1956).

Le scénario est toujours assez classique. La série se déroulant toujours dans les même lieux, l’appartement de la famille, l’école, le parc etc… La série tient surtout du fait des relations entre les personnages, mais celui-ci nous réserve comme toujours son lot de surprises. Ici un nouveau personnage et on découvrira aussi l’histoire de Bérénice. C’est toujours une belle réussite autant sur le fond que la forme. Les gags (toujours sur une planche), se succèdent et les pages se tournent sans que l’on s’en aperçoive vraiment. L’humour bon enfant est toujours là. Le scénario nous dépeint toujours un petit univers plein de charme, de sensibilité, de gentillesse, de résilience, de bienveillance, d’honnêteté, reconnaissable par tous, même les plus jeunes. Je dirais même que NOB en a fait son «fonds de commerce»...

Vous l’aurez compris, à lire sans modération!