Les Somnambules
de Chuck Wendig

critiqué par Badzu, le 25 janvier 2022
(versailles - 48 ans)


La note:  étoiles
Pas à la hauteur des critiques
4eme de couverture :

"Dans un petit village de Pennsylvanie, Shana surprend sa sœur, Nessie, quittant d'un pas résolu leur maison. Lorsqu'elle tente de l'intercepter, la petite fille ne réagit pas à sa présence. Mutique, absente, le regard vide, elle avance... Croyant à une crise de somnambulisme, Shana commence à la suivre. Rapidement, elles sont rejointes par un deuxième errant, frappé des mêmes symptômes que Nessie. Puis un autre. Bientôt, ils sont des centaines à converger vers la même destination inconnue, tandis que leurs proches, impuissants, leur emboîtent le pas. Mais leur traversée du pays réveille la violence qui sommeillait au cœur de la société américaine. Et si certains sont terrorisés par la menace d'une épidémie mystérieuse, d'autres y voient l'opportunité d'imposer leur vision du monde, à n’importe quel prix."


Mon avis:

Un pavé de plus de 1000 pages qu'on lit comme on rentre dans une série. C'est exactement le même procédé. l'intrigue commence dès la première page et c'est parti pour des scènes qui se succèdent jusqu'au dénouement final qui bien sûr, laisse planer une éventuelle saison 2 selon le succès de la première.
Et bien ce sera sans moi.

Souvent comparé à Stephen King, Wendig n'en a pas le talent, notamment pour dépeindre les personnages. Aucun n'est attachant, aucun n'a une vraie personnalité, sauf brossée à coup de clichés.

Si vous cherchez une résonance avec notre pandémie de Covid, il n'y en a absolument aucune (ah si, le mot "Pfizer" apparaît une fois).
Si c'est une critique de l'Amérique de Trump qui vous allèche, nada : aucune subtilité, comme savent ne pas en avoir certains auteurs américains dont Wendig fait apparemment partie.

Si l'intrigue vous paraît prometteuse : pas de vrais twists, tout est tellement long qu'on voit tout venir.

Je ferme le livre en me disant tout ça pour ça...