Les canons de Navarone
de Alistair MacLean

critiqué par Bookivore, le 27 juin 2021
(MENUCOURT - 41 ans)


La note:  étoiles
Le film est supérieur
J'adore les films de guerre, c'est un de mes genres cinématographiques préférés avec les westerns et la SF.
"Les Canons De Navarone" est un de mes films de guerre préférés, sorti en 1961, avec Gregory Peck, Anthony Quinn, David Niven, un sacré moment de cinoche bien viril, 2h40 de grand spectacle que l'on peut revoir sans lassitude.
Initialement, ce film était un roman, signé Alistair MacLean, roman sorti en 1957 (la traduction française attendra, il me semble, la sortie du film, pour paraître la même année). Alistair MacLean se fera une spécialité des romans de guerre, vu qu'il a aussi écrit "Quand Les Aigles Attaquent" et "L'Ouragan Vient De Navarone", tous deux, aussi, adaptés au cinéma. D'autres de ses romans ont été adaptés au cinéma, jamais avec autant de succès que pour "Les Canons.." je dois dire.

"Les Canons De Navarone" est un très bon petit roman de guerre, solide dans son action, mais qui n'est, hélas, pas super bien écrit. Les dialogues, notamment, sont souvent d'une platitude totale. La psychologie des personnages, je pense qu'il vaut mieux l'oublier. L'histoire ? Une équipe constituée d'un spécialiste en explosifs britannique, d'un officier britannique, et de membres de la résistance grecque est chargée de se rendre, par tous les moyens, sur l'île grecque de Navarone (fictive) afin de détruire deux gigantesques canons de l'armée allemande, situés dans une falaise, et qui menacent de faire sauter les navires alliés chargés de rapatrier des soldats. Une mission à haut risque, d'autant plus qu'il se pourrait bien qu'il y ait un traître dans l'équipe... mais qui ?

Sincèrement, le film qui en sera tiré est nettement meilleur, à tous niveaux, mais ça n'empêche pas le roman d'être agréable à lire, malgré ses défauts et un style un peu vieillot. Ce n'est pas de la grande littérature, et nul doute que si aucun film n'en avait été tiré, ce roman serait tombé rapidement dans l'oubli. Mais ne serait-ce que par curiosité, quelqu'un ayant vu le film et l'ayant aimé appréciera peut-être de lire le roman originel.