L'anthropocène
de Michel Magny

critiqué par Ardeo, le 29 avril 2021
(Flémalle - 76 ans)


La note:  étoiles
Une nouvelle ère ?
Ce sont des sujets délicats : le réchauffement climatique, la démolition des écosystèmes, la perte de la biodiversité, l’anthropisation des espaces terrestres ou la pression démographique. A qui la faute de tout cela ? Il est scientifiquement prouvé qu’il ne faut pas chercher très loin pour trouver LE coupable : l’Homme, Homo sapiens. Nous le savons tous -à part quelques climato-sceptiques qui le savent d’ailleurs aussi mais qui préfèrent ne rien voir ni entendre car cela va à l’encontre de leur intérêt. Et c’est bien de cela que Michel Magny, après d’autres auteurs, nous parle : l’Homo sapiens est en train de réussir à scier la planche sur laquelle il se trouve ; il est en train d’épuiser sa Terre. Nous sommes entrés dans une nouvelle époque géologique : l’Anthropocène, l’ère où toute forme de vie, tout minéral, tout lieu est géré par l’animal intelligent et ses créations.

A lire (ou tout autre ouvrage -il y en a de nombreux- en rapport avec cet Anthropocène "nouveau") pas parce qu’il y a « urgence » mais pour ne pas mourir idiot en se demandant pourquoi nous en sommes là ! Ce qui m’a le plus frappé dans les propos de Magny, c’est qu’il (et les autres également, je suppose) considère que la détérioration de la planète a commencé dès qu’Homo sapiens a pris les rênes de Terre. Chiffres (en quantité) à l’appui.