La fée carabine
de Daniel Pennac

critiqué par Xa4, le 5 mars 2001
(Bruxelles - 44 ans)


La note:  étoiles
La saga Malaussène continue, pour notre plus grand plaisir
Deuxième volet de la saga Malaussène, "la fée carabine" se positionne après "au bonheur des ogres" et avant "la petite marchande de prose".
Qu'on se rassure, il s'agit d'une histoire complète à part entière, qu'on pourra lire avec presque autant de plaisir indépendamment des autres volumes.
Benjamin Malaussène est bouc émissaire professionnel. Officiellement "directeur littéraire" des éditions du Talion, son job consiste en fait exclusivement à se faire engueuler à la place de la directrice, dès qu'un incident se produit. Mais Benjamin est aussi un homme au grand coeur, qui élève seul ses 5 frères et sœurs, délaissés par sa mère et accueille par-dessus le marché tous les vieux drogués de Belleville, qu'il recycle en "grands-pères" d'adoption. Car c'est vrai, on drogue les vieux à Belleville. On les égorge aussi. On bute les flics et on torture les journalistes. Et Malaussène, bouc émissaire de classe supérieure, se retrouve évidemment accusé de tous ces crimes !
"La fée carabine" est donc un roman policier à la sauce Pennac, ç'est-à-dire épicé, drôle et pourvu d'une foule de personnages étranges et attachants. Vous avez aimé le "bonheur des ogres" ? Vous adorerez "la fée carabine", encore bien meilleur à mon avis. Et même si vous n'avez jamais touché à cette fantastique saga, ce roman vous comblera probablement de la même joie.
Un futur classique à ne pas rater !
Si les vieux se mettent à dessouder... 10 étoiles

Daniel Pennac (1944- ) est un écrivain français. Il a notamment reçu le prix Renaudot en 2007 pour son roman autobiographique "Chagrin d'école".
La Saga Malaussène est -à ce jour- composée de 6 romans.
"Au bonheur des ogres" ouvre la série (1985)
"La fée carabine" (1987) est le 2 ième titre de la série.

" Tout de même... un monde où des Serbo-Croates latinistes fabriquent des tueuses dans les catacombes, où des vieilles dames abattent les flics chargés de leur protection, où les libraires à la retraite égorgent à tour de bras pour la gloire des Belles-Lettres, où une méchante fille se défenestre parce que son père est plus méchant qu'elle... il est temps que je prenne ma retraite, mon garçon."

Cette courte phrase extraite de l'avant-dernier chapitre donne le ton.
Nous retrouvons Benjamin Malaussène, Directeur des éditions littéraires du Talion (enfin... celui qu'on envoie au charbon quand les situations s'enveniment !)
Bien malgré lui (quand on est un Bouc émissaire professionnel, c'est souvent... malgré soi), il se trouve mêlé à quelques meurtres sordides, quelques trafics opaques.
La faune hétéroclite du Belleville des années 60 en toile de fond, chaleureuse, roublarde et parfois... définitive.
Une oeuvre singulière, hilarante, tendre et intelligente (voir le dernier chapitre sur la décolonisation).
Malaussène est un Saint qui s'ignore et c'est pour ça qu'on l'aime !

Frunny - PARIS - 59 ans - 11 novembre 2017


50 pages...STOP ! 1 étoiles

La fée Carabine fait partie des rares livres qui n'ont n'a pas passé mon test des 50 pages. Bon, j'ai réussi à arriver à la page 57, c'était la fin d'un chapitre, mais dans la douleur. Mais continuer cette lecture était au dessus de mes forces.
Sérieusement, je ne trouve aucun intérêt, ni dans l'histoire ni dans le style à ce genre de récit. Le ton gouailleur, qui se veut provocateur et créatif, ne m'apporte rien et ne me fait pas rire. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire et je ne regrette rien. Je vais pouvoir passer à d'autres lectures passionnantes, youpi !

Valotte - - 60 ans - 17 avril 2015


Pour se divertir dans le train 6 étoiles

J'ai trouvé ce livre dans une réserve de livres familiale et le nom du bouquin m'a donné envie de me pencher dessus; ne m'attendant pas à un polar & pas spécialement fan du genre, je trouve néanmoins que l'histoire est bien ficelé avec certains personnages assez singuliers

Le livre se lit facilement à vive allure, car la description est assez absente, et le style assez courant; le mixte de genre soutenu-courant-familier m'a par moment assez surpris, des insultes faisant irruptions dans des dialogues sans raison apparente, nuisant à mes yeux à la lecture

En bref, un livre sympa pour l'été, le train ou des salles d'attente qui donne envie d'en avoir un peu plus rapidement, mais à l'approche du bout, on peut risquer de rester sur sa faim.

John - - 34 ans - 13 août 2014


Un polar dingo. 8 étoiles

Ca faisait longtemps que j'entendais parler de PENNAC, auteur qui ne m'évoquait rien mis à part des couvertures de livres de poche assez moche ( Ah ! l'emballage ).
C'est un fan qui m'a prêté cet opus et également " La petite marchande de prose ".
Dès le début j'ai trouvé ça très intéressant, singulier, déroutant et farfelu.
J'imagine que dans les années 80 ce genre de livre a dû réveiller les morts de la littérature du genre.
Car le livre est très ancré dans son époque et a en partie mal vieilli.
La construction est assez manichéenne, les flics sont forcément racistes, manipulateurs, ultra-violents, bornés et corrompus.
Les immigrés sont forcément touchants dans l'expression de leur délinquance et surtout victimes des premiers, fermez le ban.
En revanche j'ai bien aimé ces vieux drogués-dingos complétement allumés vivant dans ce qui est une auberge espagnole en plein Belleville, chez la famille Malaussène.
Le complot des policiers et de l'architecte pour réaliser un hold-up foncier est assez intéressant, voire jubilatoire.
Julia en passionaria de la presse, incarnant sans doute l'idéal politisé de Pennac m'a paru fantomatique.
Il y a vraiment de bonnes trouvailles dans ce livre, des ouvertures à tout bout de champ, des rebondissements qui obligent à garder le cap, il n'y a qu'un seul écueil pour moi ....
PENNAC n'est pas allé assez loin dans sa description de Paris, on ne ressent pas l'ambiance de ce quartier de Paris, j'aurais apprécié une vraie plongée au cœur de ce quartier qui permet toutes les folies, entre guide pour mauvais garçon et touriste véhiculé et conditionné.
Le roman aurait gagné en saveur.
Et puis pour chercher la petite bête, je me suis un peu lassé au deuxième tiers de cette ribambelle de déjantés et j'attendais la fin avec impatience.
Au final, un bon livre, une belle découverte. J'ignore si je lirai d'autres livres de cet auteur, en tout cas sans être banni de ma bibliothèque, il n'est pas en tête de liste.

Hexagone - - 53 ans - 27 mai 2013


Une balade charmante 10 étoiles

Quel bonheur de se balader dans l'univers de Daniel Pennac ! Pour moi le meilleur de la saga Malaussène

Robusualsuspect - - 31 ans - 11 mars 2012


Belle ville, Belle oeuvre 8 étoiles

Mon auteur préféré !
Il a un de ces style d'écriture ! Malgré une Grand-mère tueuse, un chien épileptique, une mère qui à la simple faculté de tomber enceinte encore et encore le livre me parait super réaliste.
Moi aussi au départ, je ne savais pas que c'était une saga et je n'ai donc pas lu "Aux bonheurs des Ogres" mais je m'y mettrai.

Après, J'ai dû faire une pause vers la moitié du livre car il y avait un trop plein d’évènements. En particulier quant aux chapitres concernant les flics où je m'embrouillais énormément.

Mais j'adore tout de même quand il se met à tout rapporter à la première ou seconde guerre mondiale. Le chapitre concernant les cris de bébés qui ont faim comparés aux rafles m'a beaucoup amusé.

Newredbook - Paris - 28 ans - 22 avril 2011


Onirique polar 9 étoiles

La “Fée Carabine” c’est d’abord un pseudo qui nous était cher d’une critiqueuse libre qui n’apparait plus sous ces cieux, dommage … C’est maintenant aussi un roman –présenté comme un policier ( ?), un onirique policier, alors ! – aussi rafraîchissant que tendre.
Fred Vargas fait dans le déjanté, mais le déjanté qui reste impliqué dans le réel. Daniel Pennac, lui, fait carrément dans la « poétique attitude ». De vraisemblance il se fout, qu’importe le plausible pourvu qu’on ait le sourire aux lèvres !
Dès le premier chapitre on est affranchi. On est à Belleville à Paris, on est surtout chez Pennac !

« Soudain le blondinet éprouva une vraie émotion de sauveteur ; il y avait les deux Arabes, sur le trottoir d’en face, qui causaient, mine de rien, dans leur sabir à eux, et lui, l’inspecteur Vanini, sur ce trottoir-ci, tout blond de la tête, avec au cœur ce sentiment délicieux qui vous réchauffe juste au moment où on va plonger dans la Seine vers la main qui s’agite.

Il préparait déjà sa phrase : « Permettez-moi de vous aider, grand-mère », qu’il prononcerait avec une douceur petit-filiale, presque un murmure, pour que cette brusque irruption du son dans l’amplificateur auditif ne fît pas sursauter la vieille dame. Il n’était plus qu’à un grand pas d’elle, à présent, tout amour, et c’est alors qu’elle se retourna. D’une pièce. Bras tendu vers lui. Comme le désignant du doigt. Sauf qu’en lieu et place de l’index, la vieille dame brandissait un P. 38 d’époque, celui des Allemands, une arme qui a traversé le siècle sans se démoder d’un poil, une antiquité toujours moderne, un outil traditionnellement tueur, à l’orifice hypnotique. »

Apparemment, chez Daniel Pennac les mémés ont du répondant, les flics sont souvent « borderline », les chiens épileptiques, et Benjamin Malaussène … bouc-émissaire. Oui, le job de notre héros est celui de bouc-émissaire dans une maison d’édition. Lire Daniel Pennac, c’est d’abord certainement accepter de se dépouiller de ses certitudes et de se laisser rouler dans la farine comme un lecteur qui va passer à la poêle (pas trop de graisse s’il vous plait pour la cuisson).
C’est réjouissant, on rebondit toutes les trois lignes ou les trois pages. De l’action, du sentiment (des bons généralement), de l’iconoclaste … Il y a du Marcel Aymé mâtiné de Sempé dans ce Pennac là !

Tistou - - 68 ans - 20 septembre 2010


Faut pas faire chier mémé 8 étoiles

Pennac emmène une fois de plus Benjamin Malaussène dans une aventure où il va être le bouc émissaire, le coupable idéal.
Un tueur de vieilles traîne à Belleville, une d'entre elles descend un flic, de la drogue circule...Quel mystère mystérieux !
Et pourtant, à partir de ce méli mélo, Monsieur Pennac va nous emmener dans un polar amusant et bien ficelé.
La richesse du livre provient de ses personnages. En effet, on passe du vieux guerrier yougoslave à l'infirmière dealeuse jusqu'au travelo vietnamien flic. Ils sont riches et nous paraissent réels tant Pennac les décrit bien et les fait vivre avec facilité au sein de son récit.

La Fée Carabine est donc un très bon opus de la série Malaussène et je vous le recommande vivement.

Nabu - Paris - 38 ans - 1 juin 2010


un livre plein de fraîcheur 9 étoiles

ce livre m'a été prêté. Je ne savais pas en le lisant qu'il s'agissait d'une saga. Ceci étant, il y avait longtemps que je n'avais pas lu un tel livre. Il sort des polars traditionnels. est-ce un conte? un policier? Un roman plein de fraîcheur, facile à lire ou à relire.

Francois jean - ROUBAIX - 71 ans - 4 août 2008


Époustouflant 10 étoiles

Dans ce tome-ci, le deuxième de la saga Malaussène, la langue est vivante, l’histoire est bien ficelée, mais c’est avant tout une question de personnages. Ils sont très attachants et colorés.

J’adore le style de l’écriture, très spontané et avec une grande dose d’humour. Ça faisait longtemps que je n’avais pas ri autant pour un livre ! La fée carabine est définitivement mon tome préféré de la série.

Nance - - - ans - 29 juillet 2008


Un Monsieur-la-Poisse original 8 étoiles

Cette narration piquante et sautillante retient bien l'attention, avec presque trop d'événements. Les heurts et malheurs du personnage principal sont assez burlesques, et tiennent presque, en effet, de Jacques Tati, avec, en sus, une pointe de glauque.

Pas mal pour passer un bon moment.

Veneziano - Paris - 46 ans - 16 février 2008


Quel régal! 9 étoiles

Pennac nous enchante ici avec la suite de la saga Malaussène; dans la fée carabine les petites vieilles se mettent à buter les jeunes et les flics deviennent fous à vouloir démêler une série de meurtres qui impliquent (à son grand malheur) Benjamin et toute sa petite tribu.
Un verbe qui tape, un quartier qui respire la vie et des trottoirs qui sentent toujours plus la mort.

Oxymore - Nantes - 52 ans - 30 octobre 2006


toujours aussi bien! 7 étoiles

moin bien que les autres. je trouve que la fin est VRAIMENT abusée et casse tout le réalisme du livre (heureusement c'est à la fin!)! mais sinon il plutôt bien et c'est toujours un des meilleurs livres que j'aie jamais lu!

Clara603 - - 30 ans - 11 juillet 2006


Très bon moment 9 étoiles

Je commence à bien entrer dans la saga et j'en redemande!!! J'ai quand même trouvé La Fée Carabine plus abouti qu'Aux Bonheur des Ogres.

La famille Malaussène, Vive la famille Malaussène!!!

Kreen78 - Limours - 46 ans - 24 mai 2005


Il était un proverbe Taoïste... 8 étoiles

2° opus de la Saga Malaussène, nous voici un an après le bonheur des ogres. Benjamin est toujours bouc émissaire littéraire, toujours amoureux de Julia, mais en ce moment il ne bosse pas, trop occupé à la maison avec sa nombreuse famille de sang et de coeur, et Julia est sur un papier dangereux, silence de son côté. Dans Belleville, c'est le délire, une mémé a flingué un flic... Devinez qui va encore être accusé de tous les maux de la terre ?...

Une vraie magie opère décidemment avec Daniel Pennac. Encore une fois j'ai eu du mal au départ avec son style argotique, ses anglicismes francisés ( le blouze, le spitche ...) et puis boum, on entre dans l'histoire et tout ça devient plaisant...

Une vraie détente, une mine de trouvailles, un bon moment, quoi.

Cuné - - 57 ans - 23 février 2005


Affaire de goûts 4 étoiles

Je n'ai pas vraiment pu apprécier ce livre, dont la lecture m'est devenue fastidieuse au fil des longues 380 pages.
De l'humour, du style, de la créativité, des rebondissements ? Oui, il y en a.
Pourquoi n'ai-je pas accroché, dans ce cas ? La dispersion du récit, les invraisemblances ou les cibles faciles ? En matière de cibles faciles, je suis inquiet, dans une certaine littérature contemporaine, de retrouver le même acharnement à tirer en choeur sur les cibles convenues que sont devenues la police, l'armée, le FN et les politiciens d'une manière générale. Les cibles changent avec le temps ; le procédé me paraît toujours aussi pauvre.
J'ai acquis ce livre suite à un fil sur ce même site qui citait Pennac dans les auteurs drôles. Et il ne m'a que trop peu fait rire. Je poursuis donc ma quête de livres vraiment poilants...

En conclusion, pas un mauvais livre, mais pas de quoi se relever la nuit, en ce qui me concerne.

Miriandel - Paris - 63 ans - 15 août 2004


Rien ne va plus à Belleville 7 étoiles

Par sa prose hypnotique, Daniel Pennac métamorphose une sordide histoire policière bellevilloise en conte de fées déjanté…


Rien ne va plus à Belleville. Un assassin sadique dessoude les vieilles dames, les infirmières municipales refilent des amphètes aux vieillards, les tueurs pros ratent leur coup et l'abandonnent à demi-morte sur une péniche, les chiens font des crises d'épilepsie, des coups louches se trament et une fée transforme un flic raciste en fleur à coup de P. 38. Et tout est de sa faute. Sa faute à lui, Benjamin Malaussène, digne frère de famille nombreuse, bouc émissaire professionnel dans l'édition et rapidement suspect idéal aux yeux de tous les flics. Et pour prouver son innocence, il va falloir à Benjamin Malaussène plus que de la chance, il va lui falloir l'aide des commissaires Pastor et van Thian...

Deuxième opus de la trilogie bellevilloise de Pennac (Au bonheur des ogres, la fée carabine, la petite marchande de prose), La fée Carabine est un conte policier. Policier parce que l'histoire est policière et repose sur le suspense. Conte parce que l'écriture vive, expressive, imaginative de Daniel Pennac trace ici un récit où la vraisemblance n'a pas lieu d'être. Comme dans l'auberge de Don Quichotte une foule de personnages hauts en couleur viennent se croiser dans la rue où habite Benjamin Malaussène, tous reliés par les fils entremêlés de leur histoire personnelle à la sordide affaire de meurtre des vieilles dames, transformant peu à peu cette rue en une rue-monde surpeuplée et chaotique semblable au dessin de couverture de Tardi. L'habile jeu de miroir de la reprise finale du récit par l'inspecteur Thian sous la forme d'un conte vient renforcer cette dimension de conte du récit tout en rappelant habilement les libertés que permet au romancier l'oubli des règles de vraisemblance qui se sont imposés dans le roman européen à partir du XIXème siècle. Mais contrairement au conte de fées, les personnages de la Fée Carabine charment non par leur fonction ou leur état social et professionnel mais par leur façon merveilleuse et dense d'appréhender leur rôle ou de vivre leur vie : un bouc émissaire professionnel ou un inspecteur de police qui terrorise les personnes interrogées en feignant d'avoir le cancer frappe plus l'imagination qu'un prince ou une sorcière. La diversité des focalisations internes ou zéros permettent enfin une distanciation, une ironie formidable qui nous rappelle que rien n'est sérieux, que ce récit est là pour offrir au lecteur sur une trame adulte la vision colorée et jouissive de l'enfant. Un peu comme les dessins de Tardi…

Banco - Cergy - 42 ans - 11 août 2004


Pourquoi crier au génie?... 8 étoiles

Il n'y a vraiment pas de quoi ! Par contre, cette série m'a vraiment bien fait rire, et c'est important de rire et surtout de savoir faire rire... Rien n'est "normal" dans ces livres et je crois qu'il faut pouvoir accepter que Pennac nous emporte dans un monde différent des autres... En connaissez-vous beaucoup, des médecins, qui volent jours après jours les organes d'un patient pour les donner à d'autres et reconstituent le donneur par la suite ?... Bien sûr que non !... Mais c'est l'univers de Pennac dans cette série... Les mères ne seraient pas de vraies mères ?... Les enfants pas de vrais enfants ?... Ses nonnettes se font bien engrosser, alors pourquoi pas ?... Son chien pue, pète, tombe dabns les pommes, mais il est un personnage aussi "humain" que les autres... C'est Pennac ! Il ne faut pas oublier non plus que Pennac s'est souvent fait aider par ses propres enfants pour les intrigues de ces histoires... Et puis la langue utilisée est aussi drôle que tout le reste. Voilà, moi je donne quatre étoiles parce que, dans son genre, cette série est vraiment super !...

Jules - Bruxelles - 80 ans - 31 août 2001


et la tendresse bordel ! 6 étoiles

Je ne partage pas l'engouement manifesté pour Daniel Pennac.. C'est vrai qu'il est original puisqu'il ne privilégie pas les immigrés ou les jeunes pour porter le chapeau dans ces meurtres mystérieux. De plus, ce ne sont pas les ados qui se droguent, mais les seniors.. Ce qui m'a fortement dérangé dans ce livre, c'est sa vision et des mères et des nourrissons.. D'abord, des mères qui dorment pendant 6 jours après un accouchement, et qui se réveillent plus belles que les princesses des contes, prêtes pour de nouvelles aventures avec le premier chien avec un chapeau venu, vous en connaissez vous ? Si elles existent, elles ne devraient pas mettre d'enfants au monde... Sa vision des nourissons correspond par contre tout à fait
à celle qu'on en avait ....au 19ème siècle, des légumes, qui n'ouvraient les yeux que pour suçoter des biberons ou pour être changé de couches. Plus fort encore, Daniel Pennac, les traite de "pain de viande".
Faut-il voir là le génie de Pennac, les mères ne sont pas des mères, les bébés ne sont pas des bébés, les vieux ne sont pas des vieux, bref, personne n'est à sa place... Un peu court, quand même pour crier au génie !

Darius - Bruxelles - - ans - 29 août 2001


excellent 10 étoiles

Ce livre débute en force.
Les premières pages racontent le meurtre d'un flic membre du front national par une petite vieille sous les yeux de deux arabes.
Ensuite c'est une enquête qui démarre impliquant toute la joyeuse famille Malaussène par un effet de hasard.

Manhud Yrogerg - Bruxelles - 47 ans - 8 juillet 2001


Un super bouquin ! 0 étoiles

Cette série de Pennac est vraiment des plus chouette ! Des rebondissements plus drôles les uns que les autres, des expressions désopilantes, une langue hyper vivantes et des personnages à ne plus vouloir les quitter... Quelle tribu que ces Malaussène !... Un vrai régal d'avoir une telle série devant soi ! Si vous avez l'ombre d'un soupçon d'une trace du plus petit cafard... Foncez !...

Jules - Bruxelles - 80 ans - 6 mars 2001